Partie 1: Predictable but unexpected storm is yet to come / Chapitre 2

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20 Juin, 12H08 - Bureau du Procureur Klavier Gavin


Apollo

Apollo : J'ai accepté de te suivre jusqu'ici mais... Tu es sûre qu'il est là au moins ?

On a croisé très peu de personne depuis qu'on est entré dans le bureau des procureurs, ce qui n'est guère surprenant un dimanche j'imagine.

Trucy : Il m'a dit qu'il y passerait en fin de matinée pour finaliser un dossier.

Trucy toque à la porte en sautillant d'impatience pendant que je jette un coup d'œil dans le couloir vide. Celui-ci ne semble pas agrémenté de chose extravagante au contraire de...

Apollo : Je vois... Au fait Trucy, pourquoi tu as voulu faire un détour par le 12e étage ?

Trucy : Pour réaliser des lancer-franc voyons, ça me paraît évident ! Tu n'as pas apprécié ? Tu as pourtant marqué, c'était impressionnant Apollo !

Et j'ai manqué onze fois avant d'y parvenir... Chance du débutant je présume. D'ailleurs, est-ce que les procureurs sont tous aussi excentriques ?

Apollo : Un panier de basket en plein couloir d'un bureau des procureurs, c'est absurde. Et ce sera quoi ensuite ? Un stand de dango ?

Trucy : Ça ne se refuse pas si c'est servi avec un thé vert ! Est-ce que tu n'es pas simplement jaloux ?

Un peu, si, enfin... peut-être.

Apollo : Non pas du tout.

Maintenant que j'y réfléchis...

Apollo : Trucy, comment savais-tu qu'il y avait ce panier dans le couloir du 12e étage ?

Trucy frappe à nouveau à la porte du bureau du procureur Gavin, ignorant ma question.

Apollo : Laisse-moi reformuler cela autrement... Qui occupe le bureau numéro 1202 ?

Trucy : Qui sait ?

Apollo : Tu es bien la digne fille de ton père toi.

Son visage s'illumine à cette remarque. Je ne suis pas certain que ce fût un compliment mais soit.

Apollo : On est venu pour r-

La porte s'ouvre dans mon dos tandis que je faisais demi-tour pour rentrer. Il aurait pu ouvrir plus tôt s'il était dans son bureau pendant tout ce temps.

Je lui fais de nouveau face et jette un coup d'œil à Trucy. J'aurais juré que son éclat d'antan avait disparu l'espace d'une seconde lorsqu'elle l'a aperçu. Etrange.

Klavier : Herr Forehead ! Fräulein ! Quelle bonne surprise de vous voir en ce dimanche ensoleillé. Entrez donc.

Trucy : On ne veut pas te déranger trop longtemps si tu as du travail.

Klavier : Fräulein, tu sais que tu ne me déranges jamais, te voir est aussi rafraîchissant que la première brise de printemps.

Apollo : Cette galanterie semble familière, ce sont des paroles de chansons, hein ?

Klavier : ...

Il- m'ignore !? Non... Il paraît plutôt ailleurs.

Trucy : Je suis venue te remercier pour hier !

Klavier : ... Pardon ? A quel sujet ?

Trucy : D'être venu évidemment ! J'étais un peu nerveuse, mais te savoir en coulisse m'a détendu.

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