CHAPITRE 49AYA
Je devais retrouver Anas pour notre rendez-vous au centre commercial O'Parinor. Il avait proposé de me chercher, mais j'avais insisté pour le croiser là-bas. Pendant que je discutais avec lui au téléphone.
-Anas : On mange où même?
-Moi : J'ai trouvé un fast-food, je te montrerai une fois sur place, d'accord ?
-Anas : Je suis au rond-point près de chez moi j'espère que...
Soudain, un cri strident résonna dans mes oreilles, suivi d'un bruit sourd et assourdissant. Mon cœur se serra d'angoisse, une boule glacée se formant dans le creux de mon estomac.
-Moi : Anas ?
Aucune réponse. Le silence qui suivit était oppressant, chargé d'une tension insupportable. Je sentis une vague de panique monter en moi alors que mes pensées se bousculaient dans ma tête. Qu'était-il en train de se passer ? Mon cœur étais de plus en plus serré.
-Moi : ANAS?
Sans réfléchir, je commençais à courir tel une folle, courant à travers les rues, ignorant les regards curieux des passants. Chaque seconde semblait durer une éternité, et l'image d'Anas, blessé ou pire encore, hantait mes pensées. Ce n'est pas possible , c'était le bruit d'une voiture.
Mes pas résonnaient sur le trottoir, le souffle court, les battements de mon cœur tambourinant dans mes tempes. La peur me consumait, mais une détermination violent me poussait en avant, me guidant vers celui que j'aimais, dont le destin était désormais incertain.
-Moi : Il se passe quoi là?
Alors que mes pas me portaient en direction vers chez lui. une angoisse indescriptible nouait mon estomac. Chaque seconde qui s'écoulait semblait peser une tonne.
Je l'aime tellement, et la simple idée de le perdre me laissait sans voix , priant pour qu'il n'a rien de grave. Il n'est pas du genre à faire des blagues comme cela. Enfin arrivé , je le vis, allongé sur le sol, Mon cœur se brisa en mille morceaux en voyant son visage pâle et marqué par la douleur. Il saigne , ses yeux étais fermé.
-Moi : ANAS TU M'ENTEND? S'IL TE PLAÎT RÉVEILLE TOI. MAIS QUESQU'IL C'EST PASSÉ PUTAIN.
Une vague de détresse m'envahit, menaçant de me submerger sous son poids insoutenable. Il ne me répond pas et ne bouger plus. Je m'agenouillai à ses côtés, prenant sa main dans la mienne, sentant sa chaleur fragile contre ma peau. Les larmes coulaient librement sur mes joues alors que je murmurais des mots d'amour et d'espoir, priant pour qu'il les entende, même dans son état inconscient.
-Moi : S'il te plaît Anas. Tiens le coup. Je vais appeler quelqu'un.