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La redescente a été moins brutale que dans ses souvenirs.

Peut-être parce qu'il en a moins pris cette fois-ci.

Mais, allongé dans son lit, Isidore se sent à des kilomètres du monde réel.

Ses peurs n'ont pas disparu. Elles le bouffent encore plus brutalement.

Il se sent vide, minable, profondément en colère contre lui-même.

Une nostalgie étrange l'enveloppe. La joie de la veille manque intensément à Isidore. Il a envie de goûter à ce bien-être à l'infini.

Le contraste est trop violent. Plus rien n'a de sens, à cet instant précis.

Au bout du compte, à quoi sert sa vie ?

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