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—   Dis t'as changé Isi', commente Alice en le rejoignant plus tard sur le balcon.

Le blond sourit.

—   Pas tant que ça. Je suis toujours le même gars du coin. Isidore en personne.

—   Non, ce que je veux dire c'est que t'as l'air plus sûr de toi.

—   Ah bon ?

Elle le connaît depuis si longtemps. Ça le touche qu'elle dise ça. Alice, la première fille qu'il a aimée. Anatole les rejoint également.

—   Oui, d'habitude, tu cherches l'attention de tout le monde, tu fais tout pour être le plus... drôle, fun... Je sais pas... Là t'es plus posé, tu fais rire plus calmement, c'est cool.

—   Je suis d'accord.

Isidore soupire longuement. Il se sent rassuré. On l'accepte malgré les petits changements qui font place en lui.

—   Toi, nous oublie pas, avertit Alice à Anatole.

Isidore se tourne alors vers son amie et réalise qu'il n'est pas seul à se sentir désarmé par ce départ. Il sent moins seul face à ses ressentis. Les souvenirs affluent alors dans son esprit et il commence à en raconter. Les deux autres se prennent au jeu. Et les trois passent une bonne partie à rire des conneries d'Isidore et Anatole au collège, à se souvenir des moments gênants comme la rencontre entre Alice et Coline ou de leurs anniversaires légendaires. Ils se promettent qu'ils essaieront toujours de créer d'autres souvenirs. Ils sont après tout, meilleurs amis.

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