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Isidore a supplié son père de l'aider. 

— Tu nous déçois pas encore, d'accord ?

— Promis 'pa.

Malgré l'accident de mars, son père a réussi à négocier avec son ami le proviseur la réintégration d'Isidore en tant que surveillant à plein temps dans son groupe scolaire pour la fin de l'année scolaire. Il y travaillera tout le mois de juin, surveillera les dernières perm'. On le met avec les collégiens. C'est du piston, tout est réseau, mais Isidore s'en tape: ça l'arrange. Pour juillet, il compte trouver un job d'été dans un camping, ou faire des missions rémunérées. 

—  Après, tu te démerdes, prévient son père dans la voiture. 

Sa mère le rassure en lui disant que si vraiment il n'a pas de sous, elle l'aidera un peu. 

Cette fois-ci, Isidore sait qu'il ne doit pas tout prendre à la légère. Qu'il repousse encore un peu l'échéance du monde du travail, du vrai, avec toutes les paperasses et formulaires à remplir. Qu'il a encore un peu de temps, pour frayer son propre chemin. C'est peut-être ça, le seul luxe qu'il a.


nda: oh la la, on finit Aïe ce samedi; merci encore de lire ce livre au jour le jour si c'est le cas. sachez que c'est un tome très simple mais auquel je reviens beaucoup, parce qu'il a un goût d'achevé et d'élan vers la vie dans lequel je me retrouve beaucoup <3 j'espère que ça vous plaît tout de même 

AïeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant