5 : La Rencontre II

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-Tss quelle insolence... provenant d'une si belle bouche... dit-il d'un ton toujours aussi provoquant, rictus aux lèvres.

OK. Ce mec est taré. Il reste encore plus de 5 min avant la fin du téléchargement. Faut que je gagne du temps.

Réfléchis...

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Ses iris ne me lâchent pas. Elles observent le moindre de mes faits et gestes.

-Tu n'as toujours pas répondu à ma question, chaton. J'ai horreur de me répéter.

-Appelle moi encore chaton et je te promets que tu ne seras même plus en mesure de parler tête de con.

Il s'avance vers moi lentement, arborant un sourire amusé qui ne semble pas près de le quitter. Je recule de la même lenteur en prenant soin de retirer la clé usb puisque le logiciel est déjà dans le pc.

A peine ai-je fini ma manipulation que l'arme de l'homme à gauche est braquée sur moi.

-Lâche tout de suite ce que t'as dans les mains. M'ordonne-t-il sèchement.

-Ta façon de parler est à revoir bouffon.

-T'es pas en mesure de décider quoique ce soit connasse. Lâche ce que t'as dans tes putains de mains. Répète-t-il.

-Taylor baisse ton arme. Dit le brun d'un ton ferme.

Ce dernier semble dans l'incompréhension la plus totale à l'entente de l'ordre de son chef.

Je suis tout aussi surprise que lui mais bon, ne m'en deplaise.

-C'est ça Taylor, écoute gentiment tête de con et baisse ton arme avant que je me fâche. Ajoutais-je.

Ce dernier me fusille d'un regard des plus noirs avant de s'éxecuter. L'autre brun s'est arrêté dans sa course puisqu'il fixe alors la clé dans mes mains avant de me demander :

-Qu'est ce que c'est ?

Encore une fois, je ne réponds pas. Ce qui semble contrarier monsieur connard puisque ses iris s'assombrissent et sa machoîre se contracte.

... c'est qu'il est pas mal quand il est énervé.

Ta gueule Elena, vraiment par pitié ferme ta gueule.

-Ma patience a des limites chaton. Me dit-il d'une voix gruttural.

-La mienne aussi tête de con. Rétorquais-je.

-Réponds à mes questions.

-Arrête de m'appeler chaton.

Bien.... il reste encore 5 min avant la panne de courant. Continuons.

-J'arrêterai si tu me donnes ton nom. Me dit-il en reprenant sa marche.

Alors là bouffon, l'espoir fait vivre comme on dit. Les deux autres hommes suivent le pas de leur chef et s'avancent à leur tour, lentement.

Je contourne le bureau, les obligeant à se rapprocher de moi et me laisser assez d'espace vers la sortie pour m'échapper.

-N'y pense même pas jolie miss ! Me dit le brun aux faussettes.

-Penser qu-

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'un des deux idiots dont j'avais remarqué la présence plus tôt pointe un Karambit knife sous ma gorge.

Scarlet BloodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant