Ⅲ : souvenirs démoniaques

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ore notturne (vingt heures), hôpital saint maria, Italie. 

Lyra 

Les démones sont souvent ceux qui non pas de cornes, j'en suis une. 

j'emmerde tout le monde, je dirige. On m'écoute. 

...

Mourir est une sensation que tu ressens très vite dans ta vie, mourir en enfonçant une lame sur ta peau, mourir en enfonçant tes doigts dans cette gorge, mourir en enfonçant ses mains sur ton cou.

On finira tous par mourir, mais pourquoi vouloir mourir de cette façon ? Pour la réputation, le corps fin, les regards de jalousie.

Mais quand tu te retrouves à l'hôpital, une lumière blanche sur toi. Des parents qui tournent dans cette chambre pour étouffer l'affaire.

Mes yeux s'ouvrent pour trouver ma mère assis près de moi.

- Quelle honte, Crache-t-elle. S'évanouir devant tout le monde. N'as-tu pas de tenue.

- L'eau... suppliais-je.

- Non, Réplique-t-elle avant de sortir de la chambre.

Certaines fois ce sont des parents, d'autres fois des ennemis déguisés.

 Je me lève avant que je ne prenne la bouteille, une main agrippe la bouteille d'un coup.

Ses yeux bleus qui m'ont vu m'évanouir, la honte.

- Peonia, dans le lit maintenant.

- En plus d'être mon prof, tu es devenu mon parent, Finis-je par dire après avoir bu.

- Peonia, c'est l'unique dernière fois que je te vois vomir dans ses toilettes, Me menace-t-il.

- Ne me fait pas croire que t'en souci monsieur parfait.

- Ne me fait pas croire que tu penses que je suis monsieur parfait, Sourit-il.

- Un rat tout au plus maintenant dehors, Répliquais-je.

- Désagréable, mais belle même quand elle sort de sommeil.

Ma bouteille en main, je lui jette derrière le dos, mais il esquive avant de faire un doigt d'honneur.

- Je te vois mardi en cours princesse.

- Peonia.

- Ce n'est pas moi qui le réclame, Est-il fière de lui.

- Dehors.

Un rictus sort de ses lèvres quand il quitte la chambre, Ques qu'il m'énerve à être juste lui.

Je me lève tranquillement, mes vêtements sur la chaise. Une jupe courte rose avec un haut noir et ma veste de l'institution. Mon visage dans ce minimiroir, je fais peur à voir heureusement que le maquillage existe.

Mascara pour allonger mon regard de biche, mes cheveux roux sans mèches qui déborde, mes yeux bleus parfaits.

Tout est parfait chez moi et ça doit l'être, être une peste ou populaire, c'est tout ce que j'ai. Tant que je harcèle personne, je suis encore une personne comme les autres.

Cette fille qui couche avec des hommes pour exister, cette même fille qui les regarde partir et qui leur jette des remarques à la figure.

Être une personne populaire s'apprend, il faut être détestable pas être comme ces connasses dans leur bibliothèque à s'enfermer. J'en parle, car j'en étais une, c'est quand tu veux rester tranquille qu'il y a toujours un connard bourré de testostérones que t'approche.

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