Ⅻ : perdition

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ore 7 ( 7 heures du matin) , strada ( rue) , italia ( italie) 

Érebe 

 la douleur fait partir de nos âmes. 

qui va nous sauvez ou même nous protégez nos âmes en perdition ? 

...

La nuit est belle et sombre, mais elle est en même temps éclairée par les étoiles qui brillent. Les âmes les plus pures sont enfermées dans ces étoiles. Elle veille sur les âmes qui sont en perdition, qui se perdent dans la lumière de la lune et qui ne trouvent pas de trajectoire.

On dit que c'est la nuit que les plus terribles cauchemars sortent, mais la lune reste notre meilleure alliée contre nos démons que le soleil qui les dissimule comme si ce n'était que des passages d'aurore.

Mon front sur le volant, je sais ce que je fous ici. Mais quand j'ai vu ce regard quitter ma voiture. Mon corps a réagi avant que je puisse le contrôler, je vois ses ombres à travers le rideau de la fenêtre de chez Éris.

Je la déteste pour cette raison, au lieu de se soulager en utilisant son téléphone. Elle s'aborde à la luxure, elle donne son corps pour se sentir vivante. Elle vient d'avoir dix-huit ans, mais en l'attendant parler, on dirait qu'elle a vécu des centaines de choses qu'elle est obligée de gérer pour protéger tout le monde.

Mais qui la protège, elle, qui me protège moi ?

Son corps se place sur le côté passager.

Elle sait que je suis toujours en bas, depuis que je suis entrée dans l'armée. Je me retrouve régulièrement en bas de chez Éris à l'attente. Il n'y a pas de raison à ça, mais elle le sait pertinemment.

- Je suis ton tueur.

- Cherche-toi des excuses, tu me surveilles n'est pas.

Un moment peux-tu arrêter de penser qu'on est tous des menteurs et des ennemis ? Je te déteste, mais pas au point de venir te surveiller pendant que tu baises.

- J'ai cours dans une heure, Se moque-t-elle.

- Avec moi. 

- Que ça va être amusé, Monsieur Madoxx.

Je démarre sans attendre, elle allume une clope que je lui retire, il faut vraiment qu'on arrête de fumer.

- Professeur, tuteur et médecin maintenant.

- Et ton tueur, si tu ne me laisses pas conduire en paix, Lui dis-je en tirant sur la cigarette sans attendre.

Arrivée à destination, on part chacun de notre côté. Pendant que je m'habille, j'entends un bruit dans la cuisine. Un verre qui se brise sur le sol. Ma chemise que je termine de boutonner avant de descendre les escaliers.

Une rousse est à terre en train d'essayer de nettoyer, même si elle tremble légèrement.

- T'es venu pour te moquer, Érebe.

Mon prénom qui sort de sa bouche à cet air froid et direct, je déteste l'entendre de ses lèvres. Mes yeux lui lancent des éclairs.

- Ou me crachais ton venin.

- Entre nous deux, le poison sort de ta bouche.

Elle sourit avant de balancer le verre à la poubelle, une pomme comme tous les matins. Son souffle passe à mes côtés, sa tenue étudiante sur le dos. Son corps touche posé sur le côté passager, son sourire qui disparait quand elle passe les grandes portes de l'institution Maria.

PROHIBITIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant