ⅫⅠ : espoir (éplis)

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ore cinque del mattino( 5 heures du matin), casa smith( maison smith), italia(italie).

lyra. 

je veux entendre même si tes mots me détruisent le coeur. 

pourquoi cette nuit, j'ai vu un peu d'humanité en nous. 

...  

Le deuil, ce passage après la mort de quelqu'un. Cette chose que tu n'arrives pas à faire car les souvenirs te hantent. Ses yeux qui t'observent qui s'effacent avec le temps, ce regard que tu aimais voir qui s'efface au grain du sable chaud d'une plage devant un grand soleil qui efface tes doutes et peines qui se sont coincées dans les étoiles.

Je regarde le soleil devant moi qui s'abaisse en m'enlèvent mon bonheur en me laissant faire à la lune qui absorbe toute mes peines, quand elle n'est pas là. Mes démons détruisent ce qui reste de moi.

Mais des fois, je me surprends comme avant poser sur mon lit, mes lunettes sur le nez à lire des livres en rêver du prince charmant qui m'amène sur son cheval blanc.

Foutaises.

Le prince a pris mon cœur, briser mon âme, détruit mon corps avant d'aimer une autre. Je revois son regard qui lui adressait pendant que moi, j'attendais son regard d'amour que je n'ai jamais eu.

J'entends encore tes cris quelques heures avant le drame me traitant de traité qui a volé ta vie alors que c'est toi qui a volé la mienne.

La culpabilité me touche des fois quand le soleil s'abaisse mais quand la lune apparait la douleur capture ma culpabilité en me rappelant constamment que même si tu es morte.

Ton souvenir me hante, je voulais que cela arrive mais ça devait arriver, le loup et moi ont a été le roi et reine du jeu d'échec. Il ne pouvait qu'avoir un gagnant.

Néanmoins j'ai essayée de te sortir de cette piscine mais les regards de dégouts autour de toi ont eu raison de toi et moi.

- Lyra.

Toujours cette voix dans l'ombre qui m'appelle constamment, ses cheveux roux et ses lunettes sur le nez. Pourquoi tu ne veux pas comprendre que je ne veux pas me souvenir ?

Des boucles rousses, des grands yeux verts, des lunettes, des taches de rousseurs, tout ce que je n'ai jamais eu et que j'aurais jamais car ton souvenir les hante tous.

Un bruit de cassement m'interpelle, mes pas dans l'escalier dissimulé par l'ombre. Son corps au milieu du salon qui subit le même traitement que moi.

La culpabilité, la cruauté des souvenirs, des morts qui tournent.

- Une souris, c'est ce que tu es lyra,  S'adresse-t-il à moi en fixant le verre au sol qui a trouvé refuge sur le mur.

- Une souris à toujours besoin d'un chat qui cherche à l'attrape.

Sa voix a qui j'ai senti une pointe d'alcoolisme, qui m'assume la vérité de ses pensées. Dans ces moments-là, il faut fuir pour pas se faire blesser mais je veux entendre.

Je veux entendre tes plaintes.

Je veux entendre te voir me détruire.

Tu me hais, je te hais. On brulera ensemble en enfer, les morts qu'on a causé pour notre intérêt, même si tu le nie nous sommes pareils.

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