PROHIBITION

ⅩⅥ : ressentir

2 p.m, lieu inconnu, pays inconnu. 

Pdv inconnu 

(disclaimer intensif, ne le lisez pas si vous n'etes sensible aux viols, aux actes barbares et aux violences décuplé, morceaux humains aussi, sang, manque de sentiment humains etc ne continuezpas).

je me suis persuadé que je ressens quelques choses alors que c'est faux. 

lyra, tu dois vaincre tes peurs pour devenir grande. 

...

On dit toujours que l'ennemi premier n'est pas un inconnu, mais une personne proche de soi. C'est totalement vrai : parents, enfants, amis, copains, tout y passe quand on veut le pouvoir ou autres.

Des caméras, je vois la femme que j'ai créé, celle que je hais de tout mon être, car tout simplement, je ne peux pas aimer, il m'est impossible d'aimer.

Ses yeux que j'ai envie de crever à tout moment, ses pleurs agaçantes, ses mains qui tremblent, que j'ai envie de découper sans attendre.

– Monsieur, la salle est prête.

Un grand manoir referme des secrets que Lyra essaye de cacher et de protéger, un tableau de tout ce petit moment ensemble. Un des parents de Lyra et de ceux d'Érébe avant leur mort.

Pathétique, pourquoi se lier aux souvenirs alors que tu peux oublier pour avoir le monde ?

– Monsieur, elle ne respire plus.

– Morte ou vivante, m'importe peu.

Mes pas dans l'ombre de ce manoir où les fenêtres sont fermées, le souffle de cette femme que j'entends peu à peu, ses cris étouffés me font avoir un sourire cloué sur le visage.

Quand mon pied touche la pièce, son regard me fixe. La panique l'a fait bouger, même si elle est assise sur une chaise attachée des pieds à la tête.

– Ma belle,  Rigolai-je. Fermer la porte, personne ne rentre.

– Bien, monsieur.

La panique qui prend l'unique place dans son regard, elle regarde les objets sur la table avant de me fixer en me demandant « Non, si vous plait ». Mon corps tourne autour d'elle comme une horloge qui passe les heures, plus sa peur, plus sa panique augmente, plus ça m'excite à faire de grandes choses avec ce corps.

Mon sourire se décuple, mais il manque un truc : mon doigt sur la corde qui était collé à sa bouche. Je veux l'entendre crier, me supplier, la voir agoniser.

– Si vous...

Je l'ai coupé en le regardant juste, ce qui l'a fait se taire.

– On se calme, ma beauté, on n'a même pas commencé.

– Je ne sais rien.

– Amélia Elison, membre du FBI en tant qu'agent qui avait l'affaire Rivera, mais qui a décidé de la fermer.

Elle voit où je veux en venir, car aucun son ne sort de sa bouche, mais elle sait en quoi cette enquête est plus compliquée et délicate.

– L'a fermée puis la rouverte pour, au final, la donner à Érebe Madoxx, c'est bien ça.

– L'affaire Rivera est une affaire qui ne me concerne plus, j'ai fait ce que vous m'aviez demandé, M'explique-t-elle en criant.

– Non, je t'ai demandé d'effacer les preuves ou bien de retirer le prénom de Lyra et du Loup dans l'enquête, ce que tu n'as pas fait,  M'exaspérai-je. Je ne comptais pas te tuer, mais maintenant tu m'as donné une raison pour.