13:00, foresta, Italia.
Érebe.
Le passé est mon présent mais il ne sera jamais mon futur.
Tout de toi même ton café préférée.
Tout le monde répète sans cesse, c'est ton passé. Tu dois vivre avec et oublier certains passages pour avancer, mais si je n'ai pas envie d'oublier. Je veux juste oublier la personne que j'étais auparavant, je veux oublier les mots que j'ai dit pour blesser, mais je ne peux pas oublier mon passé. Pas les scènes, pas les cris, pas les regards que je recevais.
Le passé fait partie de moi, c'est une partie intégrante de ma vie. Sans ce fameux passé, je ne saurai même pas qui je suis dans ce monde. Même si les souvenirs sont douloureux, ils sont nécessaires pour que je n'oublie pas ces moments qui touchent mes sens.
La voix pour hurler.
La vue pour les regarder.
L'odorat pour sentir l'alcool.
Le toucher pour toucher cette trace de sang.
Le gout de mes larmes qui ont touché mes lèvres.
Si je dois parler du passé, je dirai qu'il a influencé ma vie d'aujourd'hui. Je reste ce jeune garçon qui cherchait à trouver de l'aide pour effacer ses souvenirs, mais maintenant, le passé est devenu ma motivation pour continuer à faire ce que je suis sensé faire.
Le nouveau chargeur pour mon flinguer, un Steyr L-A2 MF avant que je ne tire dans un arbre non loin de moi. Le bruit des oiseaux autour qui fuyent le son du canon qui tire cette balle qui vient se loger dans le milieu de l'arbre.
En plein dans le mille.
Apprendre à tirer est une nécessité dans certains moments, pas juste pour l'armée ou toutes forces spéciales. Tirer, c'était ce protéger chez moi, savoir comment bien tenir une armée, appuyer sur l'encoche de détente, vérifier s'il a des balles avant de retirer la sécurité et tirer droit devant comme un porc qui se fait abattre.
Savoir se servir d'une arme n'est pas une fierté. C'est presque un dégoût, sauf dans certains cas comme dans un stand de tir, mais quand c'est hors de cette zone. Une arme est dangereuse pour la personne qui l'a tenue, mais aussi pour celui devant la beauté des armes à feu.
Mais comme on dit, vaut mieux être devant que derrière, ça serait regrettable de se faire avoir. Mais mourir d'une arme à feu est mieux, car la douleur ne se fait sentir que quelques secondes quand on sait tirer.
Le cœur, le cou ; la poitrine ; l'abdomen, les parties intimes, les quatre membres en regardant où ça a été touché. Tirer est un art, mais en même tant une prison.
Tu n'apprends pas cet art pour t'amuser, sauf en stand de tir, mais quand c'est ton arme. C'est que soit tu veux protéger ta famille, soit c'est ton métier, soit tu veux juste faire du mal.
— À qui tu penses en tirant comme ça.
—Dit-moi, serena, je te vois très souvent en ce moment, Me tournai-je en la visant avec le canon. Dommage d'arriver dans les mauvais moments.
— Booh, j'ai peur. Se moque-t-elle.
C'est ça, avoir une arme, voir un canon pointer sur soi, mais ne pas avoir de peur dans les iris. Tuer ou pas, quand tu possèdes une arme ou que tant à toucher une. Avoir la peur d'être visé n'existe plus.
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PROHIBITION
Jugendliteratur𝒂̀ 𝒕𝒐𝒖𝒔 𝒄𝒆𝒖𝒙 𝒒𝒖𝒊 𝒔'𝒆𝒏𝒇𝒆𝒓𝒎𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒍𝒊𝒗𝒓𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒇𝒖𝒊𝒓 𝒍𝒂 𝒓𝒆́𝒂𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒂̀ 𝒕𝒐𝒖𝒔 𝒄𝒆𝒖𝒙 𝒒𝒖𝒊 𝒐𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒂𝒃𝒔𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒕𝒔, 𝒂̀ 𝒕𝒐𝒖𝒔 𝒄𝒆𝒖𝒙 𝒒𝒖𝒊 𝒔�...