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- Jasmine

Sept petits mots qui m'avait transpercé le coeur.
Ma main a quitté celle d'Issam sans même que je ne m'en rende compte.

Issam : Qu'est-ce... Qu'est-ce que tu m'raconte yemma ?! Dit-il difficilement

Moi : Mon Dieu.. dis-je d'une voix basse

Jihene : Maman ça veut dire quoi ?! Ça veut dire quoi « phase terminal », demanda-t-elle en panique

Ma belle mère : Je suis désolée les enfants. Dit-elle la voix tremblante

Jamais je n'avais été face à ce genre de situation malgré toute les atrocités que j'avais pu vivre.
Je sentais mon coeur se serrer sans que je ne puisse réagir.

Les yeux de la mère d'Issam étaient devenu rouge sang.
Elle se retenait de pleurer et les larmes d'une mère étaient équivalente à une balle pour moi.

J'avais le coeur de plus en plus serrer, j'avais l'impression de respirer si difficilement que je manquais d'air.

Mon regard s'est alors porté vers Issam, l'expression de son visage reflétait la colère.

Issam : Désolé de quoi ?! Ça veut rien dire !

Sa mère : Issam... calme toi wouldi

Issam : Comment tu veux que j'me calme ?! Il sert à quoi ton toubib ?! Comment ça y'a plus de traitement ?!

Jihene : Maman... maman s'il te plait dit moi qu'il y a une solution.

Elle : C'est entre les mains d'Allah ma chérie. Dit-il d'une voix basse

Issam : Oh pourquoi tu pleure ?! Dit-il en s'énervant

Mon regard s'est alors porté vers Jihene qui avaient laissé couler ses larmes.
En la voyant ainsi je n'ai pas pu me retenir, je me suis effondrée à mon tour en essayant de rester calme au maximum.

Issam : Toi aussi pourquoi tu pleure ?! Oh wAllah me rendez pas fou ! Dit-il en se levant

Sa mère : Calme toi mon fils

Issam : J'me calme ?! Tu veux que j'me calme pourquoi ?! Dit-il en criant

Jihene : Mais Issam... dit-elle en sanglot

Lui : Oh vous êtes en train d'me faire serrer ! Arrêtez de sous entendre des trucs de fou, je vais câbler !

Sa mère : Wouldi, tu dois comprendre que c'est de la faute à personne, tu dois accepter que c'est notre mecktoub

Lui : Quoi ?! Accepter quoi ? Dit-il avant d'émettre un rire nerveux.

Mon coeur se brisait d'autant plus en le voyant dans cet état.
Il était rouge de colère et ne parvenait pas à se maitriser.

Il s'est alors avancé vers le couloir avant de sortie en claquant la porte.

Je suis restée immobile, ne sachant pas quoi faire.
La mère d'Issam m'a immédiatement jeté un regard.

« À chaque jour suffit sa peine »  - JasmineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant