« À chaque jour suffit sa peine » - Jasmine

19.

- Jasmine

Une fois de retour chez Issam, j'ai aperçu sa mère en train de boire un thé.
En nous voyant rentré, elle s'est mise à sourire.

Elle : Salem aleykoum les enfants

Et comme une chorale nous avons répondu en cœur avant d'émettre un petit rire.
Issam est ensuite aller embrasser le front de sa mère, et moi je me suis assise à coté d'elle assez innocemment.

Elle : Ça a été la journée ?

Issam : Oui j'suis aller chercher Jasmine en cours après le taff

Elle. : C'était bien l'école ? Me dit-elle

Moi : Oui j'ai rendu un contrôle et le reste n'était pas si interessant

Elle : C'est bien ma fille, il faut pas laisser l'école.

J'ai simplement hochée la tête en souriant alors qu'Issam venait de s'assoir à coté de moi.

Issam : Je la surveille t'inquiète yemma. Ma p'tite tête elle va faire un master

J'ai émis un sourire en le regardant.
Qu'est-ce que je trouvais mignon l'ambition qu'il avait pour moi, personne n'avait eu ce comportement envers moi.

Tata : Bien sûr, elle et Jihene ça va être les tête de la famille, dit-il en souriant

« La famille », elle avait dit ça si naturellement en m'incluant dedans.
Mon coeur battait un peu plus et je n'arrivais pas à m'empêcher de sourire, j'étais vraiment touché.

Tata : Tu écoute bien Issam, lui il faisait n'importe quoi mais maintenant il a comprit que l'école c'était important

Moi : Issam il faisait des bêtises il parait, dis-je en riant légèrement

Elle : Olala, trop de bêtise benti. Il se bagarrait tout le temps, il rigolait sur tout le monde, il rentrait pas à la maison, il fumait la cigarette

Moi : Issam ?! Dis-je en le regardant

Lui : Vas-y j'étais en crise d'adolescence wesh, j'suis sage maintenant

Tata : Ah c'était dur ma fille, il était en colère contre tout le monde

Issam faisait mine de sourire mais je savais pertinemment qu'il avait dû vivre des moments très difficile.
La vie nous rend calme et humble, Issam aujourd'hui représente la sereinité, la sécurité de sa famille.
Si quelques années auparavant il avait rencontré de tel comportement, c'était que son coeur le brulait sans qu'il ne sache comment l'exprimer.

Ma main s'est discrètement joint à la sienne sous la table, et immédiatement il a entremêlée ses doigts aux miens.

Je me demandais bien ce qui avait pu se passer dans sa vie à cette période là, j'ai toujours eu du mal à lui poser des questions sur sa vie, mais je pense qu'il était temps que j'ose franchir ses barrières là.

Nous avons continué à discuter ensemble et j'étais vraiment heureuse de la voir un peu plus en forme.
Elle restait toute fois fatigué et n'a pas tarder à aller à se coucher.