« À chaque jour suffit sa peine » - Jasmine

20.

- Jasmine

La façons dont Issam me regardait m'a immédiatement angoissée.
Je n'avais pas envie de me disputer avec lui, encore moins devant tout le monde.

Une fois à notre niveau, sans que je ne comprenne ce qu'il se passe il m'a tiré violemment vers lui de sorte à me faire sortir dehors.

Issam : On rentre, dit-il sèchement

Moi : Issam il faut que je t'explique

Issam : Ferme là, wAllah j'men bas les couilles. Avance. Dit-il froidement

Je me suis immédiatement tus à la façon dont il m'avait parlé, j'en étais choquée.

C'était la première fois qu'il agissait et me parlait de cette manière.
En moins de quelques secondes, mon poignet brûlait vu la manière dont il me tenait fermement.

Issa : C'est bon doucement, la pousse pas.

Issam s'est immédiatement arrêté pour faire face à Issa en l'assassinant du regard.

Issam : Toi ferme ta gueule sale gros chien.

Moi : Issam, dis-je en attrapant son bras

Et comme si mon contact l'avait brulé, il s'est détaché de moi en me lançant un regard noir.

Issa : Commence pas à casser les couilles. Dit-il en soupirant

Je crois que c'était la phrase de trop pour Issam qui a littéralement attrapé Issa par le col, le poussant en arrière violemment.

Issam : J'te fais confiance et toi tu la ramène ici ?! Toi tu m'prend pour une putain de salope ?!

Issa : Eh vas-y lâche moi, t'as serré ou quoi ?! Dit-il en le poussant violemment en arrière

Le temps que je cligne des yeux, Issam avait perdu le contrôle de lui même et s'en prenait acharnement à Issa.

Je me suis reculée par peur, choquée par ce que je voyais face à moi.
J'en tremblais presque, je sentais mon coeur se serrer de plus en plus en voyant les deux hommes se battre aussi violemment.

Je ne les reconnaissais absolument pas, j'avais l'impression d'avoir deux inconnus face à moi en train de se déchirer.

Heureusement que cette altercation à eu lieu près de l'établissement où les hommes et les vigiles présents sont vite intervenus pour les séparer.

Mes yeux débordaient de larmes car je n'avais aucune idée de la manière dont je devais réagir.
J'avais juste eu peur de leurs réaction et de la violence dont ils faisaient preuve.

Des injures volaient, les deux hommes se menaçaient comme si ils n'étaient pas amis depuis des années.
J'en étais sans voix et me sentais de plus en plus coupable.

Je n'aurais ni dû suivre Issa, ni dû appeler Issam.
Cette histoire était de ma faute, si j'avais pris sur moi je n'aurais pas causé une tel violence.

Issa : Fait le mec wAllah j'men bas les couilles, dit-il en essuyant sa bouche sanglante

Issam : T'as vu fais le malin, mais quand j'vais déboîter ta mâchoire tu va crier comme une pute, tu vas voir c'est quoi me manquer d'respect. Dit-il plein de rage