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- Jasmine

Issam et moi arrivons à l'hôpital quelques minutes plus tard.
Toujours en silence, il a ouvert la porte avant de rester figé quelques mili secondes.

Il s'est ensuite ressaisit puis est aller prendre sa mère dans ses bras.

Issam : Salem yemma

Elle : Aleykoum salem mon fils, dit-elle d'une voix basse

Issam : Elle est où Jihene ?

Elle : Elle est aller prendre l'air.

Issam : Ça va ? Pourquoi Jihene m'a dit que t'étais pas bien ?

Elle : Je suis fatigué Issam.

Il s'est alors assis près d'elle, avant que je ne fasse de même après avoir embrassé la joue de ma belle-mère.

Moi : Tu te sens bien ?

Elle : Je suis juste fatiguée.

Issam : T'as mangé ?

Elle : Un peu.

Elle nous a adressé un sourire bienveillant.

Elle : Vous êtes beau ensemble les enfants.

J'ai à mon tour émis un sourire malgré cette sensation désagréable qui s'installait dans mon coeur.

L'atmosphère me rendait mal à l'aise, je ne me sentais vraiment pas bien.
Je sais qu'Issam ressentait la même chose que moi, et pourtant nous nous efforcions de garder la face.

Ma belle-mère : Je suis contente que tu te sois marié avant que je parte wouldi. Dit-elle en posant sa main sur la sienne

Issam : Maman arrête de dire des trucs comme ça.

Elle : C'est la vérité mon fils. Je suis soulagée, vous êtes une famille maintenant, tu seras plus jamais seul.

Issam : Je serais jamais seul parce que toi aussi tu resteras avec moi.

Sa mère a posé sa main sur sa joue en la caressant affectueusement.

Elle : Je me rappelle de ta naissance comme de tes premiers pas, tes premiers mots, tes premières bêtises. Tu étais mon premier bébé.

Issam : Maman, arrête de parler comme ça.

Elle : Mais pourquoi mon fils ? Je suis heureuse.

Issam : Nan maman...Dit-il en baissant les yeux

Elle : Je suis heureuse wouldi, dit-elle en relevant son visage

Elle lui portait un regard intense, lui faisant passer un message.
C'était comme si elle essayait de le rassurer sur l'avenir, elle voulait lui montrer qu'elle n'était pas malheureuse et par conséquent il devait accepter la situation.

Elle connaissait son fils mieux que personne, je pense qu'ils avaient besoin de parler et sans ma présence.

J'ai alors fait signe que je revenais en m'éclipsant discrètement de la pièce.

« À chaque jour suffit sa peine »  - JasmineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant