« À chaque jour suffit sa peine » - Jasmine

18.

- Jasmine

Issam a finit par sortir, me laissant le sourire béat aux lèvres.
Mon coeur battait un peu plus fort pour lui après cette conversation.

J'aimais tellement cette petite routine que l'on avait.
J'essayais de lui faire plaisir au maximum en préparant un plat qu'il aimait.

Ses petites manières de bébé me faisait fondre.
Je le regardais avec des coeurs dans les yeux, il était magnifique pour moi.

C'est avec le sourire aux lèvres que j'ai finis de cuisiner en attendant son retour.
Environ une heure plus tard, la mère d'Issam a fait apparition dans l'appartement avec Issa.

Je l'ai instinctivement pris dans mes bras chaleureusement.

Elle : Ma petite chérie, tu es toute belle.

Moi : Merci tata, vous aussi. Je suis contente de vous voir à la maison.

Elle semblait un peu moins fatiguée, habillé de son hijab bleu elle rayonnait.

Issam me regardait en souriant alors que je me suis mise à discuter avec sa mère pendant qu'Issa me taquinait.

Lui : Tata, Jasmine elle te fait la concurrence hein ! Elle veut que prouver qu'elle sait cuisiner

Moi : J'ai juste fais un petit repas pour vous

Tata : Il fallait pas ma fille, merci beaucoup

Issam : C'est pour moi à la base

Tata : C'est bien wouldi tu as de la chance.

Il m'a adressé un petit sourire avant d'aller dans la chambre de sa mère y déposer ses sacs.

Moi : Est-ce que vous voulez du thé ?

Elle : Non merci benti, j'ai encore un goût amer dans la bouche. Je n'arrive à rien boire et manger

Moi : C'est vrai ? Rien du tout ?

Elle : Non sinon je fini par vomir, excuse moi benti, dit-elle en caressant ma joue

Issa : C'est à cause de la chimio, ça met k.o deux-trois jours même après

J'ai hochée la tête sans répondre, assez peinée par ce que j'entendais.

Issa : Moi j'en veux sinon

Moi : D'accord, je te ramène ça, dis-je en souriant

Je suis repartis en cuisine faire un thé pour Issa et entre temps, la mère d'Issam est venu dans la pièce.

Elle : Je vais me coucher benthi, j'ai pris des médicaments qui donne sommeil

Moi : Vous n'avez besoin de rien ?

Elle : Non ne t'inquiète pas ma fille. Je suis contente que tu sois là pour t'occuper de mon fils

J'ai émis un sourire timide sans réussir à lui répondre.

Elle : Je vais me coucher, je suis désolée d'être aussi fatiguée.

Moi : Mais non c'est rien, reposez-vous au contraire