Social Love [Omégaverse]

Chapitre 4.2 : Charmeur à l'eau de rose

PDV de Daymon :

La première étape de mon plan était désormais accompli : j'avais un petit-ami. Enfin plutôt un faux.. Mais passons.

Seulement, l'avoir ne suffirait pas. Car pour maintenir cette illusion en place, il fallait convaincre tout notre entourage que notre amour était simple et sincère. Et pour cela, quoi de plus simple que de nous mener à des rendez-vous ?

En plus de cela, les rumeurs vont vite, surtout à l'université.

Et heureusement, Kilian semblait d'accord sur cette partie de mon plan.

“Je serais heureux de te mener en rendez-vous tous les jours si cela permet de contribuer à ton dessein” il m'avait dit, baisant tendrement ma main.

Je n'ai pas pu m'empêcher de rougir et bégayer sous ses attentions.

Il était vraiment parfait...

Mais ce n'est qu'illusoire après tout.

*****

Nos premiers rendez-vous furent en ville, puis petit à petit, Kilian m'invita à venir sur la propriété privé de sa colocation. Je ne comprenais pas bien quand il m'a dit ça pour la première fois.. Mais il s'agissait bel et bien d'un terrain proche de la rivière Han où une maison a été construite.

“C-C'est énorme ! Et tant de terrains alors que nous sommes à Séoul” j'ai été plus qu'époustoufler, et c'est là que je me suis réellement poser la question sur la classe sociale de mon faux petit-ami et de ses colocataires.

“Tu dois trouver cela un peu abusé alors que nous ne sommes que des étudiants. Mais disons que nous avons juste eu un petit coup de pouce de nos familles qui ont voulu nous faire plaisir...” il rit à la fois à gorge déployée mais un peu gêné.

“Comment vous avez pu exiger un terrain et une maison ??” je l'ai regarder abasourdi.

“On l'a exiger tous les 8. Et comme nos parents nous savaient suffisamment responsable et pour certains indépendant et digne de confiance. Alors ils se sont organisés pour réserver plusieurs terrains de construction. Plusieurs terrains qui forment désormais ce grand terrain-ci” il me fit un clin d'œil.

“C'est incroyable...” j'ai marmonner en soufflant.

“Je te les présenterait un jour” il me dit avec confiance, nous faisant détourner la maison pour atteindre le côté jardin à l'abri des regards.

“Qui ça ? Tes colocataires ou ta famille ?” je lui ai demander, vraiment de manière innocente.

“Les 2 me vont. On commencera par les colocataires bien sûr.. De toute façon, ils commencent lentement à l'exiger car ils sentent ton odeur sur moi” il se mit à rire et je ne pu m'empêcher de le trouver encore plus séduisant.

“Mais être en couple signifie un accord commun. Il est logique et plus juste que si je rencontre ta famille, tu puisses rencontrer la mienne” il tendit sa main pour attraper la mienne et je me suis laisser entraîner dans sa petite session visite.

Leur jardin était vraiment beau. Il y avait à la fois des plantes communes et exotiques. Je pouvais apercevoir une petite serre et même en me tournant vers la maison, il y avait un balcon au premier étage rempli de plantes à ras-bord.

“S'il y a autant de plantes, il faut remercier ou blâmer Océane, notre fanatique de la nature” il commenta.

“Les installations de "jardin japonais" avec le pont et le mini-bassin, c'est à Takeshi, Ngoc-Lan et Laena qu'on les doit” il pointa du doigt là où nous nous dirigions.

“Il y a des poissons là-dedans ?” j'ai demander en m'abaissant près du bassin.

“Ouep, et pas que.. Il y a des carpes koï certes.. Mais aussi des grenouilles, probablement intégrer par Océane encore. Et d'autres espèces qu'elle, Loris et Melody se sont amusés à tester” il commença à traverser l'un des bassins par le pont.

“Oh vraiment ? Votre groupe semble plein de ressources !” j'ai dit avec amusement.

“Si tu savais” il se tourna vers moi pour me sourire avec pure joie.

Nous nous sommes alors ici sur un banc qui a été installer sous un saule pleureur. C'est un peu cliché de dire ça, mais l'ambiance était réellement romantique grâce aux branches pendantes qui nous donnaient un peu d'intimité.

Alors que je regardais la nature calme du jardin, j'ai sentit sa main se poser doucement sur la mienne. Essayant d'ignorer les papillons dans mon ventre, j'ai simplement rougit et détourner le regard.

“Je suis vraiment timide pour tenir une conversation. Que dirais-tu de venir ma main à la place ?” à ses mots, il porta ma main vers ses lèvres et m'y fit un léger baiser.

“Tu sais, je me demandais : tes lèvres sont-elles aussi juteuses qu'elles en ont l'air ?” j'avais l'impression d'avoir de la fièvre à cause de la chaleur qui empourprait mes joues en ce moment.

“Tu sais ce qui serait un crime parfait ? Que je vole ton cœur et que tu voles le mien” okay, j'allais certainement m'évanouir là maintenant.

“Mais bon.. Si ton cœur est une prison, ça ne me dérangerait pas d'y être enfermer à perpétuité” il termina ses lignes de ramassage par un clin d'œil.

Tout timide et gêné, j'ai cacher mon visage contre sa poitrine, poussant un petit cri à cause de ce qu'il faisait à mon cœur.

Aussi ridicule ses méthodes soient-elles.