PDV de Daymon :
Né dans une famille de mafieux, j'ai toujours baigné d'une façon ou d'une autre dans le crime. Personne ne pouvait faire ou dire du mal des Kim, ça c'était une promesse que mon arrière grand-père avait prononcer et perpétuer depuis longtemps. Et bien que ça signifiait que s'attaquer à l'un d'entre nous était une erreur à la fois parce que tu te mettrais un cartel à dos, mais aussi parce que la personne que tu aurais attaquer serait tout sauf un enfant de chœur.
Enfin le problème, c'est que je suis vraiment considéré comme un enfant de chœur.
Second enfant de mes parents, je n'ai jamais été destiné de toute façon à reprendre l'entreprise familiale. Cependant, en tant que digne enfant de ma famille, je me devais tout de même de faire respecter l'ordre et les lois que ma lignée devait imposer.
Mais je n'étais pas assez fort.
J'étais même qualifié de sous-race, un fils illégitime, sûrement obtenu à partir d'une mère prostituée.
Tout cela car mon frère aîné, premier héritier, à tout. C'est un alpha, grand, shifter, intelligent et fort. Tandis que moi je suis un oméga, plus petit, shiftless, juger stupide et imprudent.
Je n'ai jamais été un second choix, pas plus qu'un choix tout court.
Je suis Daymon, le fils raté des Kim.
Tandis que mon frère est Daemon, le fils prodige des Kim.
Et voici comment j'en suis arrivé à devoir engager un faux petit-ami pour prouver ma valeur...
*****
“Je me demande encore ce qu'un déchet comme toi fait ici. Mais bon.. Si tu veux vraiment te prouver digne d'appartenir à notre famille, trouve toi au moins un compagnon. Minimum bêta, ne nous fait pas trop honte” voilà comme j'étais traiter jour et nuit depuis ma plus tendre enfance.
Même ma propre mère est dans le déni de m'avoir donner naissance tellement je déçois et fait honte à la famille.
Alors tout ce que je devais faire pour remonter dans leur estime était d'obtenir un compagnon qui dépasserait leur attente. Même s'il ne me restait moins d'un an pour devenir majeur, je ne pouvais attendre.. Je devais absolument obtenir un alpha.. Un alpha qui voudrait de moi, peu importe le prix à payer !
Mais c'était difficile. Qui voudrait sortir avec un oméga shiftless aussi délusionnel que moi ?
Peut-être que si je me proposait en tant que sugar daddy, même avec mon âge, je pourrais en tirer quelque chose.. Même si je devais attirer des personnes louches, pour mon honneur je le ferais.. Et puis je sais pas par quelle chance, mais je suis tomber sur le profil parfait.
Tellement parfait que j'eu un doute.
Kilian Guedez, peut-être petit (10cm de moins que moi), mais un alpha, shifter, meilleur candidat de sa promo, connu pour ses talents d'éloquence. Il n'avait qu'un an de plus que moi et était ouvertement homosexuel.
Il était... Parfait.
Mais je ne devais pas simplement baver, je devais le convaincre de sortir avec moi.. Ce qu'il accepta assez vite. Même en ayant lu les conditions.
“J'ai besoin d'un peu d'argent de poche” il m'avait simplement dit.
Et sa récompense était toute trouvé.
Mais maintenant, nous devions apprendre à vraiment nous connaître, pour que l'illusion soit parfaite.
*****
“Notre première rencontre ?” j'étais en train de faire le point avec lui pour que nous puissions convaincre ma famille de croire en cette relation, aussi fictive soit-elle.
“Au campus universitaire. Tu étais en simple visite et je t'ai aperçu, tu étais mignon, un peu farfelu, mais totalement mon genre” son simple regard et ses tics le faisant ressembler à un renard faisait battre mon cœur.
“Et si mon frère sous-entend que je t'ai payé ou soudoyé, que diras-tu ?” je lui ai demander, essayant de me cacher derrière mes notes.
Il rit, avant de répondre plutôt sérieusement.
“Que les chiens sont censés aboyer, être attacher et être éduquer. Alors pourquoi ce chien était-il sans laisse, sans muselière et mangeait à la même table que nous ?” ces réponses, bien que pas adapter dans ma situation actuelle, étaient terriblement chaudes.
“H-Hum.. Non, c'est pas vraiment ça” j'ai rougit, essayant de nouveau de cacher ma timidité soudaine avec quelques toussotements.
Il rit de nouveau, mais bien plus librement.
“Je dirais que tu suces bien” il me fit un clin d'œil.
J'ai crier et l'ai frapper avec mon bloc-notes, ignorant les regards des clients du café.
“Je rigole, je rigole.. ! Tu es facilement énervable, je prend note..” il caressa ma tête.
Je me sentais battu et fatigué avec lui.
“Il n'y a pas que l'argent qui compte dans la vie, moi, je me nourris que de l'affection envers l'amour de ma vie. Je suis sûr qu'il ne peut pas comprendre s'il est simplement jaloux que tu puisses avoir un petit-ami qui le désire” chacune de ses phrases me donnait encore plus envie de mourir que la précédente.. Dans le bon sens.
“Tu es si mignon” il me caressa de nouveau la tête alors que mon visage était à plat sur la table.
À ce rythme là, je n'en avait pas encore fini...
VOUS LISEZ
Social Love [Omégaverse]
Ficción General8 colocataires, mais l'amour n'est clairement pas simple pour la moitié d'entre eux... --- /!\ Ce livre se scinde en 7 parties différentes : 1º) Construction sociale : La rencontre fatidique entre une oméga née dans une famille exclusivement compos...