Chapitre 1.8 : Imposer sa marque

16 5 0
                                    

PDV de Ngoc-Lan :

Je me suis réveillée avec le corps mou et légèrement douloureux. Mon dos en particulier piquait, je me suis alors levée pour faire face au grand miroir de la chambre où je me trouvais. J'ai enlever le t-shirt qui me couvrait (et qui ne m'appartenait même pas) et me suis tourner pour voir mon dos. C'est avec les yeux écarquillés que j'ai vu de grosses marques de griffes orner mon dos. Je ne me rappelais pas d'où ça provenait, mais il était sûr que c'était Clémence. Pourtant, de ce que je me souvenais, elle se comportait vraiment doucement avec moi. En regardant par la fenêtre, je prit conscience qu'il faisait presque nuit. Je voulu alors sortir de la chambre mais celle-ci était fermer à clé depuis l'extérieur. J'ai taper dessus mais personne ne vint, à mon désespoir.

“Comment ?.. Elle m'a vraiment enfermer ?” je parlais tout haut, me frottant le cou avec ma main.

J'ai effleurer ma inadvertance ma marque et je dû me rattraper sur la porte avec un bruit sourd, mes jambes se refermant alors qu'elles tremblaient. Mes ongles se plantèrent dans la porte, laissant de petites encoches. Je ne pouvais pas me redresser correctement, les effets de la marque semblant reprendre leur effet d'origine.

“Le parfum ! Oh non.. Je l'ai laissé dans la voiture..” j'ai commencer à pleurer silencieusement, glissant ma main dans ma culotte dans l'espoir d'atténuer la sensation.

“Ce n'est pas assez...” j'ai jeté un rapide coup d'œil dans la chambre, cherchant une quelconque affaire appartenant à l'alpha qui m'avait marqué.

Alors que je titubais, ma vision devenait flou et je suis pratiquement tomber à terre. À 4 pattes, ma culotte glissait au niveau de mes genoux, à ras du sol. Ma queue et mes oreilles de loup à découvert, j'étais paralysé par la luxure que me procurait la marque d'accouplement. Soudainement, quelqu'un déverouilla la porte, je me suis légèrement redresser dans l'espoir de voir Clémence mais je ne pouvais distinguer qu'une silhouette. Celle-ci s'immobilisa en me voyant.

“Clem.. S'il-te-plaît.. Aide moi.. Je ferais ce que tu voudras..” j'ai gémit en me trainant vers la forme à l'embrasure de la porte.

Mes sens étaient flous et je ne pouvais pas être sûre de qui était vraiment là. En y réfléchissant bien, ça pouvait être n'importe qui qui demanderait à Maël la clé de la porte de la chambre. Je me suis approchée et ai tirer le bout de la veste de la silhouette. Celle-ci prit quelques secondes à me répondre et me prit immédiatement dans ses bras. Alors que mon visage se trouvait au creux de son trou, je sentis ses mains caresser mon dos pour descendre et serrer mon cul. J'ai glapit sous la pression soudaine, sentant mes jambes lâchées. Mais, comme pris d'un moment de lucidité, j'ai respirer un bon coup l'odeur de la personne. Ce n'était pas elle, ce n'était pas celle que j'attendais.

Prise de cette pensée, je l'ai repoussé, me laissant tomber en arrière pour rouler et me retrouver en position de défense. Je montrait des dents, grognant au possible. La silhouette rit avant de se rapprocher de mon visage, son sourire moqueur et calculateur était maintenant bien visible à mes yeux.

“Comme on se retrouve, Ngoc-Lan..” Anne-Gaëlle, car c'était elle, celle qui m'avait blessé, me chuchota en se rapprochant de mon visage.

J'étais faible et vulnérable, et bien qu'elle soit un alpha low (une catégorie d'alpha qui pourrait être confondue avec un bêta), elle pouvait facilement en arriver à bout de moi. Mais, comme si un ange gardien me surveillait, Clémence arriva dans la chambre. Elle attrapa agressivement mon agresseur par le col et la plaqua contre le mur, la bloquant.

“Sale low.. Je pensais qu'il était clair que vous ne touchiez pas aux proies d'un alpha qui vous est supérieure” elle lui crachait quasiment dessus en disant ça, serrant son cou, ses ongles transperçant doucement sa gorge.

“Pfff.. C'est elle qui s'est pratiquement jeter sur moi” Anne-Gaëlle roulait des yeux avec un sourire plus qu'agaçant.

“Cette chambre était fermée pour une raison, qui es-tu pour y être entrer ?” Clémence répliqua, serrant sa prise.

“J'avais besoin de récupérer mes affaires..” la blonde aux yeux bleus dit d'une voix étouffée.

“Ton clébard est déjà passé les chercher dans l'autre chambre. Celle-ci était vierge de toute odeur avant notre arrivée, donc vient pas t'inventer des excuses bidons. Tu voulais spécifiquement lui faire du mal... Donc maintenant, va-t-en” elle la lâcha, celle-ci reprenant de grosses respirations rapides.

“On se reverra” Anne-Gaëlle dit avant de s'enfuir.

Je me sentais misérable de l'avoir pris pour Clémence, celle-ci se tourna pour me toiser de haut. Honteuse, je baissa la tête pour ne pas avoir à croiser son regard.

“Il est temps de clôturer cette histoire de marque tu ne crois pas ? Tu sais, avant que les festivités ne se terminent.. Il serait dommage que je vienne à toi à des moments.. Non propice” elle me dit avec un sourire.

J'haletais, mon corps tremblait d'excitation comme s'il n'attendait que ça. Ma conscience ne faisait que me répéter que c'était une mauvaise idée mais étrangement, mon âme de shifter remuait dans tous les sens, impatient d'imposer sa marque. L'alpha me fit me lever. J'ai alors enrouler mes bras autour de ses épaules et nous sommes tomber ensemble sur le lit, moi au-dessus d'elle. Je ne savais pas par quoi commencer mais heureusement, elle m'a guider, me voyant complètement démunie face à elle.

“Ma petite soumise est perdue.. Tu es sans aucun doute une oméga, sinon, tu m'aurais un peu plus résister l'autre soir, même en état d'ébriété..” elle se moquait de moi.

“A-Arrête de te moquer de moi..” j'ai gémit puis crier quand elle agrippa ma queue.

“Je rigole.. Maintenant, fait ce que tu as à faire” elle m'encourageait.

Mon loup intérieur se réveilla, menant un changement de couleur à mes iris. Elle me regardait comme si j'étais une œuvre d'art, et je ne vais pas dire que ça m'a déplu d'être autant convoitée, même par une alpha que je détestais par le passé. J'ai doucement lécher son épaule, préparant sa peau à l'action de morsure. Je prenais mon temps à bien mouiller la surface, ma langue étalant ma salive visqueuse.

“Vas-y..” elle soufflait, appuyant sa main à l'arrière de ma tête pour me rapprocher d'elle.

Prenant une grande respiration, j'ouvris ma bouche avant de la mordre. Disons que pour quelqu'un de normalement précis et avide du détail, ma marque était assez grossière et animale. Mais je l'aimais, c'était ma marque et ça indiquait ma propriété !

“Contente de ton travail ?...” Clémence semblait essoufflée par ma morsure.

Elle toucha ma marque, ce qui me fit doucement gémir mais elle se redressa, à mon grand désarroi.

“Aller, assez de sexe pour le moment, on a déjà assez souillé la maison du père de Maël” elle me sourit avant d'ouvrir les fenêtres.

Je la regardais, elle-même regardant le ciel remplis d'étoiles. Elle admirait la lune et moi, je l'admirais.

“Au fait Ngoc-Lan.. Je voulais te dire..” elle commença assez timidement.

“Hum ?” j'ai pencher ma tête, me levant, enrouler dans la couverture.

“Je suis désolée”

Social Love [Omégaverse]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant