Social Love [Omégaverse]

Chapitre 5.9 : Dettes sanglantes

PDV de l'Auteure :

Anzu Chitose n'est pas nécessairement un mauvais gars. Il s'agit simplement de l'unique fils d'un marchand récolteur pêches. Et pêches.. Dans tous les sens du terme.

“Va te faire foutre vieux croûton !” le marchand se fit prendre un violent coup de poing par un gangster.

Anzu se précipita vers son père, l'aidant à se tenir debout.

“T'as intérêt à nous rembourser tes dettes ! Sinon c'est tes organes et ton fils qui le feront !” ces gangsters les menacèrent.

Depuis toujours, la famille Chitoze croulait sous les dettes. Anzu n'a connu pratiquement que la pauvreté et était harcelé à l'école. La seule personne qui ne l'a jamais autant appréciée et soutenue s'appelait Toshiko €

C'était son amie d'enfance, une métis japoanise-italienne qu'Anzu fut très attristé d'apprendre par ses grands-parents qu'elle était partie pour la Corée du Sud étudier et qu'elle ne reviendra pas. Du moins.. Pas avant longtemps, genre la fin de ses études.

Ça faisait d'Anzu quelqu'un de.. De très seul. De plus, il éprouvait un béguin pour sa seule amie et cette dernière était juste partie sans rien dire.

“Je trouverais un moyen de nous sortir de là papa.. Je te le promet” il murmura dans la décharge qu'était désormais leur maison.

Mais sa vie se détériora encore plus à la mort prématurée de son père, le laissant avec des dettes à n'en plus finir. Engager en tant que yakuza, il était destiné à travailler jusqu'à sa mort pour rembourser et redorer l'honneur de sa famille.

Sauf qu'Anzu n'en voulait pas... Au diable le nom Chitose ! Il voulait simplement vivre une vie normale, rythmer par les études puis par le travail. Trouver une femme qui l'aime, fonder une famille...

Donc il profita d'une mission qui le mènerait à l'île de Jejudo (île se situant entre le Japon et la Corée du Sud) pour s'enfuir, ignorant les menaces par téléphone qu'il recevait alors qu'il se cachait dans tous les cybercafés possibles.

Et un jour, il tomba sur la personne qu'il s'attendait le moins à voir...

C'était elle.. Même si elle avait désormais les cheveux courts, la carrure plus masculine, une taille un peu plus élevée, la voix plus grave.. C'était évidemment Toshiko, il en était certain !

“Toshiko ?” il posa sa main sur l'épaule de sa vieille amie, et celle-ci se retourna.

C'était elle sans être vraiment elle...

“On se connaît ?” cette dernière le regarda, un peu confuse d'ailleurs.

“C-C'est moi ! Anzu Chitose ! Ton ami d'enfance ! Je vivais avec mon père dans la maison à côté de celle de tes grands-parents !” Anzu parlait vite, probablement à cause de la nervosité de la revoir, de lui parler.. Et aussi du danger permanent au-dessus de sa tête.

“Ooohh, oui, je m'en rappelle ! T'étais le petit timide que je traînais partout ! Alors ? Comment va la vie ? Ton vieux ?” Take demanda avec un grand sourire, sans se douter de ce qu'il se passait.

Le sourire d'Anzu se fâna un peu, regardant dans le vide.

“Heu ouais.. À propos de ça...” il allait parler quand il fut couper par une jeune femme qui s'accrocha au bras de son amie d'enfance.

“Take ! Je t'ai gagner le porte-clé que tu tentais d'avoir ! Regarde ! Maintenant, c'est qui le meilleur en machine à griffe ??” Wendy, la petite amie de Take.