Chapitre 28

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Kenzy

La maison n'a pas changé depuis qu'on est parti. Toujours la même allée blanche entourée de buissons, les murs de la maison sont toujours d'un blanc immaculé, les nombreuses baies vitrées toujours impeccables.

Je passe la porte d'entrée et constate que Rose, la femme de ménage, est en train de travailler. Je grimpe l'escalier pour atteindre le deuxième étage et me dirige vers ma chambre.

Elle non plus n'a pas changé, toujours la même guitare électrique noir dont je ne sais pas jouer, toujours la même pile de livres de dark romance, toujours le même bureau encombré, toujours les mêmes posters de rock accrochés au mur.

Je commence à ranger les quelques affaires que j'ai apporté quand j'entends la porte de la chambre de Luis se fermer et des pas dans le couloir. Je comprends vite qu'il se dirige vers le toit terrasse.

Je me dépêche de ranger et sors de ma chambre. Je monte l'escalier qui mène au toit pour rejoindre mon frère. Je veux des explications.

Je pousse la porte qui mène sur l'extérieur et tombe nez à nez avec Jacques le jardinier français qui arrose les plantes. Je le salue puis me dirige vers Luis. Il est au téléphone.

- T'es avec qui au téléphone ? demandé-je.

- Nath.

À ce moment-là, la cuisinière pousse doucement la porte et nous demande de venir à table.

- Je te laisse, à plus tard, dit Luis en souriant avant de raccrocher.

- Alors là, tu me dois des explications en bonne et due forme, dis-je tout en descendant les escaliers.

On s'assoit à table l'un à côté de l'autre. Il me susurre à l'oreille :

- Je t'expliquerai plus tard.

Ah qu'est-ce qu'il peut m'énerver.

Pendant le repas, mes parents discutent de choses et d'autres mais je ne les écoute pas, je suis bien trop obnubilé parce que j'ai vu ce matin.

Ce n'est qu'au moment où je me tourne vers mon frère pour le menacer que je remarque en suçon dans son cou.

Je m'étouffe sur un morceau de patate en voyant ça.

Bon rien de surprenant, personne ne réagit, tout le monde me laisse crever dans mon coin.

À la fin du repas, Luis file dans sa chambre et je n'ai pas le temps de le rattraper. Je prends sur moi et décide d'attendre qu'il daigne sortir de celle-ci.

Au bout de deux bonnes heures, Luis pousse la porte de ma chambre et dit :

- Je vais dans la piscine pour me vider la tête, ça te dit de venir ?

- Ouais, j'arrive.

Voilà l'occasion parfaite d'obtenir des explications. Il sort de ma chambre et j'enfile un maillot de bain avant de le rejoindre à la piscine intérieure.

À peine suis-je arrivé au bord du bassin que Luis plonge dans l'eau et m'arrose au passage.

- T'es un gamin, ralé-je avant de suivre son exemple.

On nage un peu puis je vais m'asseoir sur le bord de la piscine. Lorsque Luis se met dos à moi, je vois des marques de griffures dans son dos. Cette fois je ne me retiens pas de hurler :

- LUIS !!! Mais qu'est-ce que tu as foutu !? C'est quoi ces griffures dans ton dos !?

Il sort sa tête de l'eau et me regarde comme si je n'avais aucune raison de crier. Il sort de l'eau dans le plus grand des calmes et s'approche de moi. Il se penche pour me murmurer à l'oreille :

- J'ai soulevé ton meilleur pote.

Avant que je n'ai le temps d'analyser ce qu'il vient de me dire, il plonge de nouveau dans l'eau.

Je reste bouche bée pendant quelques secondes puis je reprends mes esprits.

- ATTENDS, QUOI !?

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Désolé de ne pas avoir publié mercredi, j'ai eu des problèmes de connexion et je n'avais pas eu le temps de corriger le chapitre mais maintenant c'est bon et j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop pour l'attente.

The Soul Mates of Summerfield HighOù les histoires vivent. Découvrez maintenant