Je prends mon petit-déjeuner chez Anaïs quand je reçois un SMS de Maîtresse. La vibration de ma cage semble de moins en moins perceptible, ou peut-être que je m'y suis simplement habitué. Je fais de gros yeux en voyant le message.
Maitresse : Salut Eren, j'espère que tu vas bien ! Je te propose un nouveau défi. Rassure-toi, il n'y a rien d'humiliant ni de trop compliqué. Je pense même que tu pourrais y trouver du plaisir, du moins je l'espère. Voici le défi : si tu le réussis, tu auras droit à une récompense. Le défi est de porter un plug anal pendant vingt-quatre heures consécutives, sans l'enlever, même pour dormir. L'objectif est d'habituer ton cul à être suffisamment dilaté pour qu'Anaïs puisse te pénétrer confortablement et sans problème.
Rien d'humiliant ni de trop compliqué ? Porter un plug anal une journée entière, à l'université et même pour dormir...
— Qu'est-ce qu'il y a ? demande Anaïs. C'est un message de Maîtresse ?
— Oui, elle me demande...
Avant que je termine, Anaïs me vole le téléphone des mains et commence à lire le message à haute voix. Lorsqu'elle arrive au bout, elle éclate de rire, un rire sensuel qui me fait frissonner.
— Elle veut que tu portes un plug toute la journée et elle te promet une récompense si tu y arrives. Franchement, ta Maîtresse est adorable... elle pense même à moi.
— Tu trouves ? demandé-je, peu convaincu.
— Bien sûr. Elle veut que tu sois prêt pour que moi je profite aussi. Si tu es assez dilaté, on pourra tous les deux prendre plus de plaisir.
Anaïs me sourit, malicieusement.
— Je t'imagine bien avec un petit plug en diamant rose. Tu serais très sexy. Alors, tu vas relever le défi ?
— Je serais un lâche si je dis non, pas vrai ?
— Exactement. Allez, on se prépare et on va dans un sex-shop ?
Je hoche la tête, résigné mais intrigué.***
Je me tiens avec Anaïs devant la façade de [i]Câlin & Plaisir[/i], un sex-shop discret mais coloré, dont les vitrines laissent deviner une multitude d'articles variés. Anaïs est visiblement excitée, presque trop, ses yeux brillent alors qu'elle ouvre la porte et m'entraîne à l'intérieur. Une vague d'appréhension mêlée de curiosité me submerge. C'est seulement la deuxième fois que je mets les pieds dans un tel endroit.
— Allez, ne fais pas cette tête, me lance-t-elle en riant doucement. C'est juste un magasin comme un autre.
Elle avance d'un pas sûr vers les rayons, et je la suis, tâchant de garder un air naturel, bien que mon cœur batte plus fort qu'à l'accoutumée. La raison de notre visite est simple : Maîtresse m'a lancé un défi. Porter un plug anal pendant vingt-quatre heures consécutives. Si je réussis, elle m'a promis une surprise. Cette pensée me plonge dans un mélange de nervosité et d'excitation, tandis qu'Anaïs semble parfaitement à l'aise, comme s'il s'agissait d'une sortie shopping banale.
Nous parcourons les étagères où sont exposés une multitude d'accessoires. Les couleurs vives et les formes variées créent une atmosphère étrange, entre curiosité et mystère. Anaïs me donne un léger coup de coude et murmure, son sourire malicieux illuminant son visage :
— Tu sais, tu pourrais le porter même après le défi. Pas besoin d'attendre une occasion spéciale.
Je sens mes joues s'échauffer, mais je lui réponds avec un sourire timide :
— Je sais... Mais je vais d'abord relever le défi de Maîtresse et on verra.
Je murmure pour éviter que les gens autour de nous n'entendent, comme si c'était un secret embarrassant. Anaïs rit doucement et me prend la main pour m'entraîner un peu plus loin. Mon regard parcourt les objets exposés, jusqu'à ce qu'il s'arrête sur un plug particulier. Plus petit que les autres, d'un rose délicat, orné d'une pierre scintillante à son extrémité. Un diamant rose. Élégant, presque mignon. Je ne pensais pas qu'un tel objet pouvait paraître aussi... charmant.
Je pointe le plug du doigt, mon intérêt évident.
— Celui-là... Il est... mignon, non ?
Anaïs le prend et l'observe avec un sourire approbateur.
— Oh, je suis d'accord. Il est parfait, dit-elle, son regard devenant plus doux. Il correspond à ta féminité. C'est exactement ce qu'il te faut, non ? Je vais voir si tu peux l'essayer.
Je hoche la tête, hésitant. L'idée de porter cet objet devient soudain très concrète, et mon cœur s'emballe un peu plus.
— Tu veux vraiment que je le porte maintenant ? demandé-je en essayant de déchiffrer son expression.
Son sourire espiègle s'élargit.
— Bien sûr. Autant t'y habituer tout de suite, non ?
Avant que je ne puisse répondre, elle se dirige vers une vendeuse occupée à ranger des articles. Je l'observe échanger quelques mots avec elle. La vendeuse acquiesce avec un sourire, et Anaïs revient vers moi.
— Bonne nouvelle, dit-elle. Elle dit que tu peux l'essayer ici.
Je déglutis, submergé par un mélange de nervosité et d'anticipation. La vendeuse me fait signe de la suivre jusqu'à une petite cabine à l'arrière du magasin. Elle m'explique, d'un ton professionnel, que je peux l'appeler en cas de besoin. Anaïs m'encourage d'un sourire rassurant. Je lui lance un regard incertain avant de m'engouffrer dans la cabine, le plug à la main.
Je prends une grande inspiration. L'idée de faire ça dans un lieu public me fait rougir jusqu'aux oreilles, mais il y a aussi une excitation nouvelle, une audace que je ne me connaissais pas avant Anaïs et Maîtresse.
Seul dans la cabine, baignée d'une lumière tamisée, je commence à me déshabiller. Mon reflet dans le miroir capte mon regard : ma cage de chasteté n'est pas camouflé par ma culotte en dentelle, une pièce qu'Anaïs a choisie pour moi. C'est elle qui gère désormais mes sous-vêtements, un détail qui symbolise notre dynamique. Je fais glisser la culotte sur mes cuisses et applique un peu de lubrifiant sur le plug. Lentement, délicatement, je commence à l'insérer.
Le métal est froid et son poids surprenant. Chaque mouvement accentue la sensation, et mon cœur bat à tout rompre. Une fois en place, je prends un moment pour m'y habituer. Je ressens une chaleur diffuse et une pression constante qui amplifie ma perception de chaque geste. Mon sexe réagit immédiatement, stoppé par ma cage de chasteté.
Je réajuste mes vêtements, prenant soin de ne pas trop bouger. Chaque mouvement éveille une nouvelle sensation, un rappel constant de ce que je porte.
En sortant de la cabine, je retrouve Anaïs qui m'observe avec un sourire espiègle.
— Alors, comment tu te sens ? demande-t-elle, ses yeux pétillants.
Je prends une grande inspiration, un sourire un peu embarrassé aux lèvres.
— C'est... excitant. Plus que je ne l'imaginais.
Elle rit doucement et pose sa main sur mon bras.
— Avec ta cage, ta lingerie, et maintenant ce plug... c'est normal que tu sois excité. Mais ne t'inquiète pas, tu t'y habitueras vite. Tu es vraiment courageux, tu sais. Peu de gens accepteraient un tel défi.
Touché par ses mots, je la regarde avec gratitude. Sa présence transforme cette expérience étrange en quelque chose de stimulant, presque libérateur.
— Merci, Anaïs. Je ne sais pas comment je ferais sans toi.
Elle passe un bras autour de mes épaules et m'embrasse sur la joue.
— Eh bien, maintenant que tu l'as essayé, je pense qu'on devrait l'acheter, non ?
Je hoche la tête. Elle a raison. Ce plug représente bien plus qu'un simple objet ; c'est une étape, une preuve de confiance en moi-même, encouragée par elle.
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Splinters of Femininity
Historia CortaSKYCHASTITY Je pensais que c'était une simple soirée entre potes. Juste moi, Markus, quelques bières, et une partie tranquille. Mais tout a basculé quand Markus m'a offert ce cadeau. Une cage de chasteté dernier cri. Le genre de truc qui mène à des...