Je me réveille lundi matin avec une étrange sensation de légèreté. Ça fait une semaine que Maîtresse m'impose des sous-vêtements féminins pour ma punition, et aujourd'hui, je peux enfin choisir ce que je veux porter. Les culottes en dentelle, les strings inconfortables, tout ça est derrière moi. Mais lorsque j'ouvre mon tiroir à sous-vêtements, je fronce les sourcils. Il n'y a que des culottes, des tangas et d'autres lingeries féminines.
Je fouille, mais rien. Pas un seul caleçon ?
Je me dis que Markus a peut-être oublié de remettre mes sous-vêtements en place. Il était censé s'en occuper. J'hésite un moment, puis je choisis une culotte noire en coton, la moins provocante du lot. C'est doux, confortable, et je dois admettre que j'ai pris l'habitude de cette sensation sur ma peau. Je me passe de soutien-gorge aujourd'hui, je ne veux pas pousser trop loin.
Une fois habillé, je sors de ma chambre et me dirige vers la cuisine. Markus est déjà là, assis à table, les yeux rivés sur son téléphone, comme d'habitude. Il mange distraitement, un bol de céréales posé devant lui.
— Markus, ma semaine de punition est terminée. Tu pourrais remettre mes sous-vêtements à leur place, s'il te plaît ? demandé-je, essayant de ne pas trop montrer mon agacement.
Il ne lève même pas les yeux de son téléphone.
— Peut pas, dit-il simplement, en tapotant sur l'écran.
Je plisse les yeux. Peut pas ? Ce n'est pas la réponse que j'attendais.
— Comment ça, « peut pas » ? Je fronce les sourcils.
Il reste focalisé sur son écran, tapotant rapidement avant de répondre avec une nonchalance exaspérante.
— Maîtresse m'a demandé de jeter tous tes sous-vêtements masculins. J'ai obéi, lâche-t-il avec une indifférence déconcertante.
Le choc me cloue sur place. Quoi ? Mon esprit s'embrouille. Une vague de colère monte en moi, brûlante, mais je la réprime aussitôt. Crier ne servira à rien. Pas avec Markus. Je prends une grande inspiration pour garder mon calme.
— Quoi ? Elle t'a simplement dire de les remplacer, pas de les jeter.
Je sens l'agacement pulser en moi, mais je me force à ne pas exploser. Il a jeté mes affaires sans me demander ?
Markus hausse les épaules, toujours absorbé par son téléphone, comme si ça n'avait aucune importance.
— Au pire, je peux payer pour t'acheter des nouveaux caleçons si tes culottes roses ne te conviennent plus, ajoute-t-il avec un sourire moqueur.
C'est la goutte d'eau. Mon estomac se noue de frustration, mais je fais de mon mieux pour ne pas exploser. Il se moque de moi ? Je sens mes poings se serrer malgré moi, mais je refuse de céder à la colère. Markus ne maîtrise jamais la sienne, mais je ne vais pas tomber dans ce piège.
— Markus, arrête de te moquer, dis-je d'une voix tendue. Il n'y a pas besoin de dépenser de l'argent pour ça, surtout pas avec ta situation financière. Tu as déjà assez de problèmes comme ça.
Il lève enfin les yeux vers moi, son visage se durcissant légèrement.
— Donc tu vas continuer à porter des culottes de femme ? dit-il, les sourcils levés avec un ton moqueur.
— C'est mon problème, rétorqué-je sèchement. Mon cœur bat plus vite, mais je reste sur la défensive, essayant de garder mon calme.
Markus pose enfin son téléphone, son regard devenant plus dur. Il se lève, me faisant face, son ton tranchant.
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Splinters of Femininity
Short StorySKYCHASTITY Je pensais que c'était une simple soirée entre potes. Juste moi, Markus, quelques bières, et une partie tranquille. Mais tout a basculé quand Markus m'a offert ce cadeau. Une cage de chasteté dernier cri. Le genre de truc qui mène à des...