Until I Found You

Chapitre 2

Ella

Le lendemain matin, je me réveille dans un lit luxueux, j'imagine que je me suis endormie dans la voiture et que Caleb m'a amené dans une chambre, je porte un sweat qui m'est inconnu et bien trop large pour moi, mes vêtements sont au sol, j'attrape ma jupe et l'enfile. Je sors de la chambre et longe le long couloir qui se présente devant moi, arrivée aux escaliers, je descends puis je trouve la cuisine, un enfant est installé sur une chaise haute, je m'approche et il se retourne.

— Salut toi !

— Salut bonhomme...

— Tu es une copine à mon papa ?

— Ton papa ?

— Oui, il travaille mais tu verras, il est gentil.

— Caleb ?

— C'est mon papa... tu t'appelles comment ?

— Ella, et toi ?

Au même moment, Caleb entre dans la pièce, il boutonne ses boutons de manchettes.

— Cosme, tu es déjà installé ?

Il relève la tête et quand ses yeux accrochent les miens nos sourires s'agrandissent.

— Ella, tu es réveillée ?

— Oui, merci de m'avoir allongé.

— Comment te sens-tu ?

— Bien.

— C'est qui papa ?

— C'est... une amie.

— Oh, papa n'a pas beaucoup d'amis, mais je suis content de t'avoir à la maison.

Je me mets à rire, Cosme est trop mignon.

— Tu as quel âge Cosme ?

— Je vais avoir trois ans en décembre !

— Oh, tu es né aussi en décembre ?

— Toi aussi ?

— Oui.

— Le combien ?

— Le vingt-cinq et toi ?

— Pareil ! C'est trop drôle.

— Oui.

— On pourra le fêter ensemble ?

— Ella sera peut-être partie d'ici là, enfin, j'imagine que tu veux retourner à ta vie normale, tu es libre de partir ?

— Tu as raison, je ne veux pas vous embêter.

— Ce n'est pas... mince, je veux simplement que tu sois à l'aise, je ne veux pas que tu choisisses une vie dont tu ne veux pas ?

— Je peux rester avec vous ?

— Bien sûr, enfin si tu le souhaites ?

— J'aimerai bien à vrai dire.

— Papa, on déjeune quoi ?

— Mince, j'ai une chose importante à faire...

Je m'approche du four puis le préchauffe, je regarde dans le frigo et trouve plusieurs ingrédients.

— Mon petit Cosme, que dirais-tu d'être mon commis de cuisine ?

— Vraiment ?

— Oui, des cookies, ça te va ?

— A quoi ?

— Pépites de chocolat, ça te dit ?

— Bien sûr !