Chapitre 37

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Ella

Caleb vient de s'en aller, je caresse mon ventre en attendant. Mon téléphone vibre dans mon sac, je le sors et découvre le prénom de mon beau-père inscrit, je réponds immédiatement.

— Federico, il y a un problème avec Cosme ?

— Oh non chérie, Cosme s'amuse bien, il est dans le jardin avec Saphie et Emily.

— Super !

— J'appelai pour savoir si vous étiez bien arrivés ?

— Oh... oui, nous sommes arrivés il y a quelques heures, Caleb ne vous a pas appelé ?

— Non, pourquoi ?

— Pour rien, je pensai qu'il vous avait prévenu, désolée.

— Ce n'est rien, profitez de ce week-end en amoureux ?

— Merci.

Il raccroche, mes pensées sont préoccupées par ce que Federico vient de me dire. Caleb n'a pas téléphoné à ses parents, mais il était bien au téléphone, j'ai entendu sa voix, il discutait bien avec quelqu'un, mais qui, ça c'est une question que je me pose.

— Quelque chose te tracasse, angelo mio ?

Caleb s'installe sur son transat et son regard me scanne.

— Non, ça va.

— Tiens, ils avaient des crêpes et du thé de Marrakech.

Il me tend une assiette avec une crêpe au chocolat et pose la tasse de thé sur le côté.

— Merci, t'es un amour !

— Ça veut dire que j'aurai le droit à un cadeau, comme te faire l'amour toute la nuit ?

— Peut-être pas toute la nuit.

— Je plaisante, je préfère que tu te reposes, si tu ne veux pas le faire, on ne le fera pas !

— Merci, mais je pense que ça nous fera du bien.

— On verra tout à l'heure.

Je commence à manger ma crêpe, Caleb reste là, à m'observer.

— Il y a quelque chose qui ne va pas, j'ai quelque chose sur le visage ?

— Un peu de chocolat, mais peu importe.

— Caleb ?

— Je plaisante, je me dis chaque jour à quel point j'ai de la chance de t'avoir dans ma vie, si tu n'étais pas apparue en septembre, Cosme n'aurait pas autant changé et moi, j'aurai fini par toucher le fond.

Je m'arrête de croquer dans ma crêpe face à ses mots, je sens une larme rouler sur ma joue, il la recueille avec son index.

— Je ne voulais pas te faire pleurer, angelo mio, désolé.

— Ça me fait juste plaisir de t'entendre dire ce que tu penses, tu n'as pas vraiment l'habitude de t'exprimer.

— Tu fais de moi l'homme le plus heureux du monde, sache-le, angelo mio ?

— Et toi, tu fais de moi la femme la plus heureuse, mon cœur.

Il approche son visage et embrasse ma joue, puis le coin de ma lèvre, je sens sa langue me lécher.

— Tu avais du chocolat.

***

Ce matin, nous arrivons au restaurant de l'hôtel pour prendre notre petit-déjeuner. On s'installe et un serveur vient prendre notre commande, une fois qu'il fut parti, Caleb prend ma main et la caresse.

Until I Found YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant