Chapitre 9

9 1 1
                                    


Ella

Je me réveille ce matin avec une migraine, j'ouvre les yeux doucement et essaie de m'habituer à la lumière du soleil. Cosme dort paisiblement, la tête posée sur mon ventre et Caleb dort, sa tête nichée dans mon cou, je remarque une perfusion sur mon poignet, j'essaie de me rappeler des souvenirs de la veille. Mes vomissements, ma discussion avec Caleb et mon malaise, j'ai dû être une source de stress supplémentaire et Cosme a dû avoir peur. Caleb bouge un peu, il se réveille et dépose un baiser sur le crâne de Cosme puis se redresse. Nos regards se croisent et son sourire s'agrandit, il s'approche et dépose un baiser sur mes lèvres.

— Comment te sens-tu, angelo mio ?

— Bien. Me réveiller avec les deux hommes de ma famille, quel rêve !

— Cosme a veillé très tard, il était inquiet, on l'était tous les deux.

— Je suis désolée.

— Ne le sois pas, tout va bien maintenant, Cole a dit que tu étais déshydratée, c'est pour ça que tu es sous perfusion.

— D'accord.

— Tu veux quelque chose à manger ?

— C'est gentil, mais pour l'instant ça va, je prendrai mon petit-déjeuner avec vous après.

— D'accord, mais comment te sens-tu vraiment, tu n'as pas envie de vomir ?

— J'ai un peu mal à la tête, mais rien d'alarmant, ne t'en fais pas ?

— Comment ne pas m'inquiéter, tu t'es évanouie dans mes bras ?

— Touchée...

— À partir d'aujourd'hui, je ferai mille fois plus attention, je te le promets, et je suis désolé pour ce que j'ai dit.

— J'étais en colère, mais ça va mieux.

— Je n'aurai pas dû me montrer autant égoïste, je suis tellement désolé, si je t'avais perdu cette nuit, je m'en serai voulu tout le reste de ma vie, je ne l'aurai pas supporter !

— Je vais bien, mon cœur, j'ai peut-être un peu forcer ces derniers temps ?

— Tu as peut-être raison, mais maintenant, tu dois te reposer.

— Oui.

Cosme commence à bouger puis ses yeux s'ouvrent doucement, il se redresse et au moment où il me voit, il saute dans mes bras.

— Maman !

— Fais attention champion ?

— Maman, tu m'as fait peur !

— Désolée, chéri, tu dois être fatigué ?

— Non, ça va.

Quelqu'un toque à la porte, elle s'ouvre et Cole entre.

— Salut ma belle !

— Salut. J'ai fait encore des siennes, c'est ça ?

— C'est vrai qu'habituellement, j'ai moins de travail, mais je t'adore alors ça compense.

— Tu viens me dire ce que j'ai ?

— Oui, Cosme, et si tu allais rejoindre ton grand-père ?

— Mais je veux rester avec ma maman ?

— Chéri, tu pourras revenir après, je te le promets !

— D'accord, mais si tu fais mal à ma maman, je t'étrangle !

Until I Found YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant