Ella
Aujourd'hui, nous avons rendez-vous pour l'échographie du troisième trimestre, Cosme avait hâte, j'imagine qu'il aimerait voir sa petite-sœur le plus tôt possible. Une fois dans le cabinet du gynécologue, je m'installe sur la table d'examen puis je soulève mon t-shirt et descends un peu mon legging. Caleb porte Cosme afin qu'il puisse voir l'écran, mon médecin dépose le gel sur mon ventre puis commence à glisser la sonde dessus. À l'écran, nous pouvons voir notre fille, elle bouge un peu, elle a son pouce dans la bouche.
— C'est ma petite-sœur ?
— Oui, chéri.
— C'est trop bien, regarde papa ?
— Je la vois Cosme.
— Comment va notre fille ?
— Elle va bien, elle est développée et elle ne montre aucun signe de malformation.
— D'accord.
— Comment se passent les séances de yoga prénatales ?
— Plutôt bien.
— Et tu n'as pas mal ?
— Non.
— D'accord, l'accouchement serait prévu fin juin début juillet, vous auriez des questions ?
— Est-ce qu'il y a des risques pour qu'elle naisse prématurément ?
— Dans votre cas, il y a toujours un risque de prématurité, mais pour être franc, même si elle naissait prématurément, à ce stade de la grossesse, il y a beaucoup moins de danger.
— D'accord, c'est rassurant.
— Si les séances de yoga à la maison vous aident, je vous conseille de les continuer.
— Merci.
— Je vais donner les captures de l'échographie à mon assistante, vous pourrez les récupérer, en attendant, je vous laisse vous rhabiller madame Cavalieri.
— Merci.
Une fois sortis du cabinet, on s'arrête dans un parc de jeux couverts, Cosme part s'amuser pendant que l'on s'installe avec Caleb. Caleb m'aide à m'installer sur ma chaise puis se pose face à moi, après quelques minutes, un serveur vient prendre notre commande puis repart.
— C'est reposant ce genre de moment.
— Tu as raison, on a pratiquement l'air d'une famille ordinaire, sans personne qui nous veut du mal.
— Caleb...
— Non, c'est la vérité, si je n'avais pas fait le choix de reprendre la Cosa Nostra, tu ne serais pas en danger.
— Mais on ne se serait pas rencontrer.
— Te voir penser aux bonnes choses qui nous sont arrivées, ça me rends tellement heureux, tu n'imagines pas.
— Je me disais, après la naissance du bébé, je voudrais essayer de reprendre le travail, un travail qui me plait vraiment.
— Je ne pense pas pouvoir te l'interdire, si tu veux travailler, alors travaille ?
— Bien sûr, j'attendrai que notre fille ait trois ans et qu'elle rentre à l'école.
— Penser qu'elle rentrera à l'école un jour, ça va me rendre malade.
— Attends qu'elle te présente son premier petit-copain ?
— Oh putain, tu es sûre que ce ne serait pas préférable qu'elle fasse école à la maison ?
Face à sa remarque, j'éclate de rire, le voir aussi protecteur envers notre fille, s'est trop drôle.
— Caleb, notre fille ira à l'école comme Cosme, je sais que tu veux la protéger, mais tu y arriveras, un petit-ami ce n'est pas si mal, regarde-nous ?
— Tu as raison, mais on va éviter d'y penser trop tôt, elle n'est pas encore née et je suis déjà à cran.
— C'est normal, s'est ta fille et tu veux la protéger.
— Si elle est aussi belle que toi, elle va attirer tous les mecs, c'est ce qui me fais peur.
— Tu peux encore attendre quelques années, mon cœur.
— Tu as raison.
Cosme arrive en courant et s'installe sur son père, lorsque notre commande nous est servie, on commence à manger. Quand Cosme a fini, il se lève, se rapproche de moi et m'intime de baisser mon visage à sa hauteur, ses lèvres se retrouvent à côté de mon oreille.
— Maman, on pourra aller choisir le cadeau de papa tous les deux ?
— Bien sûr, si tu le veux vraiment.
— Cool !
— Il y a un problème ?
— Pas du tout papa, je vais aller faire les magasins avec maman !
***
Le chapitre 44 est posté, j'espère qu'il vous a plu !
Il ne reste plus que six chapitres avant la fin,
N'hésitez pas à commenter et voter, merci !
VOUS LISEZ
Until I Found You
RomanceEnlevée depuis ses dix-neuf ans, Ella vit chaque jour depuis ce soir-là avec l'obligation de travailler pour son bourreau jusqu'au jour où il pose son regard sur elle, à ce moment-là, sa sécurité devient l'une de ses priorités, il ne sait pas pourqu...