Chapitre 12

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Caleb

Nous sommes actuellement en route pour aller chez mes parents, Cosme gigote dans son siège auto et Ella s'est endormie quand on est partis. Cette nuit n'a pas été de tout repos, elle a fait un cauchemar où elle perdait le bébé, elle a eu du mal à se rendormir ensuite Cosme est arrivé pour demander s'il pouvait dormir avec nous. J'ai l'impression que sa présence apaise beaucoup Ella, je le ressens et à vrai dire, ça me fait du bien de le comprendre. J'arrête notre voiture devant le parc qui appartient à ma famille, avant d'aller chez mes parents, je dois faire une chose que j'attends avec impatience. Ella se réveille et frotte ses yeux.

— Il y a un problème ?

— Et si on allait faire un tour, angelo mio ?

— Tes parents ne risquent pas de nous attendre ?

— On est large sur le temps, après il nous restera cinq minutes avant d'arriver au manoir Cavalieri.

— D'accord.

On descend tous les deux puis je vais aider Cosme à retirer sa ceinture, une fois à l'extérieur, il attrape nos mains et on avance ensemble, il est au courant de ce que je m'apprête à faire et il m'a été d'une grande aide. Après quelques minutes de marche, on arrive au kiosque de mon enfance, je venai souvent ici avec mes parents, et j'y ai souvent amené Cosme, la première fois a été à la mort de sa mère, il n'avait que sept mois, je n'avais pas passé beaucoup de temps avec lui, et elle, encore moins, Cosme était souvent avec ma mère, même toujours, je n'acceptai pas mon rôle de père et sa mère ne voulait pas être mère. On s'arrête face au lac, Ella regarde le paysage et ferme les yeux un moment, cet endroit semble l'apaiser, elle pose sa main sur son ventre, même s'il ne montre aucun signe de grossesse, je lâche Cosme et me positionne derrière elle, mes bras l'enlacent.

— Tu aimes cet endroit, angelo mio ?

— Oui, c'est magnifique !

— Il appartient à ma famille.

— Vraiment ?

— Oui, mes parents, enfin surtout mon père, voulait préserver notre famille et ma mère adorait ce parc, du coup il s'est chargé de l'acheter pour elle.

— C'est très romantique !

— Tu as raison, nous aussi dans la mafia on peut être romantique !

— Ça se transmet de père en fils, est-ce que Cosme est chargé de prendre la relève ?

— Non, pour être honnête, j'ai pris la décision il y a longtemps, nos enfants n'ont pas à subir ce que j'ai vécu et à devenir des monstres.

— À mes yeux, tu n'as jamais été et tu ne seras jamais un monstre !

— Je le sais et j'aime cette infime partie de moi qui devient humaine grâce à toi !

J'embrasse son cou puis fais un pas en arrière, je sors l'écrin de ma poche de veste, puis pose un genoux au sol, Cosme se retourne avec le sourire aux lèvres, Ella baisse les yeux sur notre fils puis se retourne.

— Caleb ?

Quand elle me voit agenouiller face à elle, elle se fige, une larme roule sur sa joue, suivie de plusieurs autres.

— Ella... Je... Fait chier, je ne savais pas que ça pourrait être aussi stressant de faire ça ?

Je fixe ses yeux.

— Ella, je sais qu'on ne se connait pas depuis longtemps, mais depuis le premier regard que j'ai posé sur toi, j'ai su que ce serait toi. Je n'ai jamais cru à l'amour mais quand je t'ai rencontré, ma vision sur ce sentiment a été chambouler, tu ne vois pas le mafieux que je suis, l'homme horrible qui tue depuis longtemps, tu me vois moi, la personne que je suis vraiment, ma véritable personnalité, grâce à toi, j'ai appris à être un père et un petit-ami, tu as fait de moi quelqu'un de meilleur, je t'aime et je t'aimerai toujours. Et aujourd'hui, j'aimerai que l'on passe cette étape, ensemble, j'aimerai faire de toi ma femme et si tu me l'autorises, pourrais-tu faire de moi ton mari. Ella Swan, accepterais-tu de faire de moi l'homme le plus heureux de l'univers en devenant ma femme ?

Until I Found YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant