Chapitre 3

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TW : violence infantile (abordé), abus sur mineur (abordé)



Ella

            Je me réveille ce matin en forme, cela fait quelques jours que je vis avec Cosme et Caleb, ils sont aux petits-soins pour moi. Caleb n'est pas là, il est sûrement parti travailler, je vais me préparer et descends, Cosme n'est pas encore réveillé, vue l'heure, c'est normal, il est huit heures, je préchauffe le four et commence à préparer la pâte pour des cookies, Cosme les adore, une fois finis, je les enfourne et m'assieds sur le plan de travail.

            — Tu ne devrais pas être debout à cette heure-ci ?

            Je me retourne et fais face à Caleb, il porte un costume noir, j'ai ma petite idée sur son travail, mais je ne sais pas comment aborder le sujet, je préfère garder le silence.

            — Je suis en forme.

            — Pas assez à mon goût...

            — Tu me fais penser à mon père...

            — Waouh, je suis si vieux ?

            — Non, je veux dire... puis mon père n'est pas si vieux, il aurait dû avoir quarante-cinq ans le mois dernier.

            — « Il aurait dû » ?

— La dernière fois que je l'ai vu, il était en train de mourir, je n'ai jamais voulu espérer pendant que j'étais retenue par Harvey.

— Tu veux en parler ?

— As-tu déjà perdu un être qui t'étais très cher ?

— Non.

— Même pas la mère de Cosme ?

— On n'avait pas de sentiments, on baisait et on a eu Cosme par accident, et pour dire vrai, il est toute ma vie aujourd'hui, je ne sais pas comment je réagirai si je venai à le perdre.

— Je comprends, j'aurai été comme toi si j'avais eu des enfants.

— Tu aimerais en avoir un jour ?

— Oui, mais c'est peu probable.

— Pourquoi ?

— À cause de mes problèmes de santé, ce serait trop dangereux pour moi, et les risques de fausse couche seraient énormes.

Il s'approche et vient se coincer entre mes jambes, il pose ses mains sur mes cuisses et ses yeux s'accrochent aux miens, son visage se rapproche et ses lèvres se posent sur les miennes. Je glisse ma main sur sa joue et approfondie notre baiser, quand il se redresse puis rompt notre baiser.

— J'adore tes lèvres...

— Je n'étais pas nulle ?

— Loin de là ! Attends, c'est ton premier baiser ?

— Oui. Je suis toujours une simple amie ?

— Voudrais-tu être ma petite-amie ?

— Mais Cosme pourrait ne pas apprécié ?

— On lui posera la question, qu'en penses-tu ?

— Je suis d'accord.

— Il faut que je sois honnête avec toi.

— Je t'écoute ?

— Je ne suis pas tout à fait un homme honnête, je fais des choses pas cool, je suis le chef de la Cosa Nostra.

Until I Found YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant