Until I Found You

Chapitre 20

TW : sexe

Ella

Aujourd'hui on accueille nos familles dans notre nouvelle maison pour fêter nos fiançailles, actuellement je me prépare dans la salle de bain attenante à notre chambre, je porte une robe longue bleue électrique, je l'adore. Deux bras viennent m'enlacer par derrière, le visage de mon futur mari trouve place dans le creux de mon cou puis il m'embrasse jusque derrière mon oreille.

— Comment te sens-tu, angelo mio ?

— Un peu stressée pour être honnête.

— Tout se passera bien, ne t'en fais pas ?

— Merci. Et toi, comment te sens-tu ?

— Bien, ce n'est pas une soirée comme celle-ci qui va me faire peur !

— Rien ne peut faire peur à un mafieux sanguinaire !

— C'est faux.

— Vraiment ?

— J'ai peur de te perdre et perdre nos enfants, vous êtes tout pour moi !

Je me retourne, lui fais face puis caresse son visage, je sais qu'il a très mal vécu ce qui nous est arrivés et qu'il s'en veut beaucoup trop.

— Caleb, on n'a pas encore parlé de ce qui était arrivé.

— Il n'y a rien à dire, Irina et Igor sont morts, je pense que j'aurai pu être bien plus cruel.

— Caleb, tu t'en veux mais tu n'es pas responsable !

— Vous étiez toutes seules, tu t'es prise une balle... Une balle, Ella ! Mon devoir est de vous protéger mais comment y arriver alors qu'ils ont failli te tuer, peut-être qu'un jour quelqu'un réessaiera de te tuer et là tu y passeras, ou on s'en prendra à nos enfants !

— Monsieur Cavalieri, maintenant tu vas m'écouter ? J'ai choisi cette vie auprès de toi pour la vie, nous sommes une famille unie et si un jour il nous arrive la même chose, on fera face au danger, ensemble, tu seras bientôt mon mari, tu es le père de mes enfants, tu prends ces deux rôles très à cœur et personne ne peut t'en vouloir. Alors ne les remets jamais en compte, on ne laissera personne nous faire du mal, je sais que tu nous protégeras car tu l'as toujours fait et ce n'est pas une erreur comme celle de l'autre jour qui doit te faire peur, au contraire, ça te permets de positiver, j'y ai survécu !

Je pose sa main sur mon ventre.

— Nous y avons survécu... alors je t'en supplie, arrête de prendre peur, le danger est partout, mais j'ai confiance en toi et en tes capacités pour nous protéger !

— Angelo mio... Je suis désolé.

Il embrasse mon front puis mes lèvres, avant de me porter et de me poser sur le vasque.

— Tellement désolé.

— Ce n'est rien, maintenant tout va bien.

— J'aimerai tellement te faire l'amour, mais on n'a plus de temps ?

— Tu as raison, mais tu vas devoir t'occuper d'un gros problème ?

Il baisse les yeux sur son entrejambe gonflé puis relève son visage, nous éclatons de rire à l'unisson.

— Je dois prendre une douche, tu penses pouvoir aller voir Cosme ?

— Bien sûr, monsieur voulait mettre un nœud papillon.