Chapitre 6

18 1 1
                                    

TW : violence



Caleb

Le lendemain matin, je me réveille, ma tête est posée sur la poitrine d'Ella, elle dort paisiblement, en forme une étoile de mer, et il y a moi, qui suis blotti contre elle. La porte s'ouvre doucement et Cosme apparait, il frotte ses yeux.

— Qu'est-ce qu'il y a champion ?

— Je voulais être avec maman.

— Tu as peur qu'elle s'en aille ?

— Un tout petit peu.

— Ça n'arrivera pas, maman dort tranquillement pour l'instant, et si on allait préparer le petit-déjeuner, comme ça tout sera prêt quand elle sera réveillée ?

— D'accord.

Je me lève, attrape Cosme et le porte jusqu'à la cuisine, il m'aide à préparer les pancakes, une fois cuis, on les met dans les assiettes.

— Papa, on pourrait lui ramener son petit-déjeuner au lit ?

— C'est une super idée,

— On va lui tartiner ses pancakes...

— Cool !

Après avoir fini, Cosme prend son assiette et cette d'Ella, et moi je prends la mienne et mon café, au moment où on entre dans la chambre, Ella émerge de son sommeil, Cosme avance et embrasse sa joue, elle est surprise de nous voir.

— Avec papa on a ramené le petit-déjeuner !

Elle prend Cosme sur ses jambes et on commence à prendre notre petit-déjeuner.

— Ça va maman ?

— Oui, super bien, mon grand.

— Tu crois qu'Austin voudra que je l'appelle « tonton » ?

— Je pense qu'il aimerait, tu n'auras cas essayé, il n'est pas méchant, tu verras ?

— Super, on va le revoir ?

— Bien sûr.

— Cool ! Il était sympathique.

— Tu l'aimes bien ?

— Oui.

— D'accord.

— Je vais aller me préparer, vous m'attendez ?

— Bien sûr.

Cosme s'en va en courant, j'en profite pour prendre Ella dans mes bras.

— Tu as bien dormi, angelo mio ?

— Oui, super bien ! Tu n'es pas parti travailler ?

— J'irai cet après-midi, je veux rester un peu avec Cosme et toi, ce que tu m'as dit l'autre soir m'a fait réfléchir.

— Et toi, comment te sens-tu ?

— Bien, vraiment bien !

— Tu as pu t'entretenir avec les russes ?

— Je n'aime pas parler de ça avec toi.

— Et si je leur parlai ?

— Il en est hors de question !

— Mais pourquoi ?

— Je ne tiens pas à ce qu'ils te fassent du mal mentalement, regarde ce qui t'est arrivé, je ne veux plus te voir comme ça, aussi triste et désorientée ?

Until I Found YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant