Chapitre 24

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Caleb

— Ella, il faut que l'on parle ?

— Je t'écoute.

— Tu veux toujours ton cocktail ?

— Tu en as pris deux ?

— Tu en aurais voulu un second.

— Pas faux.

Je m'accroupis et lui donne le premier verre, elle commence à boire.

— Ce n'est pas ce que tu crois.

— Mais tu la connais ?

— Oui.

— Est-ce qu'il se passe quelque chose entre vous ?

— Non, bien sûr que non, je suis fidèle envers toi !

— Je te crois.

Je m'installe à côté d'elle et pose mon bras sur ses épaules, il est temps qu'elle sache cette partie de moi.

— Il y a une chose que tu ne sais pas, mais tu devrais le savoir, il y a une période dans ma vie où j'étais assez mal, ça a duré longtemps, trop longtemps même. J'ai commencé à venir ici il y a cinq ans, j'avais besoin de décompresser et c'est comme ça que je me suis retrouvé avec Irina, elle travaillait ici et la femme que tu as vu, c'était sa meilleure amie. Tu sais, il n'y avait aucun sentiment, on ne faisait que baiser et ça m'est arrivé de baiser avec les deux.

— En même temps ?

Je me mets à rire et observe ma magnifique femme, son regard azur m'observe.

— Ça nous est arrivé de baiser ensemble, oui.

Elle rougit, j'imagine que ça la gêne un peu de parler de ça, et surtout de me poser des questions sur ma sexualité passée.

— Elle pensait pouvoir baiser avec toi cette nuit ?

— J'imagine. Je l'ai repoussé, mais pas assez vite, c'est simplement que je ne voulais pas que tu aies l'image de moi en train de frapper une femme, alors j'ai essayé de lui demander gentiment, mais elle ne l'a pas fait à temps.

— J'ai envie de l'étrangler, elle a touché la queue de mon mari !

Elle attrape le second cocktail et l'avale cul sec, mes frères se marrent de la situation.

— Je suis désolé de t'avoir caché cette partie de moi.

— Je ne t'en veux pas, ce n'est pas parce que l'on va se marier que l'on doit tout savoir sur l'autre, je pense qu'il y a des choses que l'on n'est pas encore prêts à dire ou à avouer et qu'il nous faut du temps pour en parler ?

— Tu as raison, merci d'être si compréhensive !

— Je ne t'ai pas tout dit non plus, comme mon viol...

— Ce n'est pas comparable.

— À mes yeux, si, et je t'en parlerai quand je m'en sentirai capable et toi tu me parleras des choses que tu veux me dire le moment venu.

— Tu as raison.

— Alors aucun divorce ?

— La ferme crétin !

Until I Found YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant