Chronique de Nour: un amour forcé, devenu sincère.

Chapitre 19:

Point de vue Ilyes:

Nour: Je vous déteste.

Elle ferme les yeux et s'endort. Purée elle est vraiment énervée, même si dans le fond je la comprend. Elle se sent trahi et c'est normal mais elle comprend pas que c'était pas notre but. On voulait juste la protéger mais on a pas vraiment réussi.

Je la pose et je la regarde, elle est belle comme même.

Médecin: Vous voulez bien me suivre dehors, tous ?

Adem: Ok, vient Ilyes.

Je la regarde une dernière fois avant de sortir de la chambre. Je laisse la porte ouverte au cas où et on écoute le médecin.

Médecin: Je pense savoir à quoi sont dus les pincements qu'elle ressent. Vous m'aviez dit qu'elle faisait beaucoup de crise d'angoisse non ?

Ibra: Oui exactement, elle est très anxieuse et panique vite.

Médecin: Justement, ce sont ses facteurs qui déclenchent ses pincements. Il n'y a pas de réel traitement seulement des antibiotiques car la panique et l'angoisse sont de sentiments et non des maladies. C'est le seul remède que je connaisse. Il y a autre chose.

Moi: Quoi ?

Médecin: Il est possible que ses crises soit variés, qu'elles soit moins violent donc dans ses cas là, des calmants suffiront. Attention à ne vous trompez sinon, les risques sont trop grands. Les antibiotiques que je vous donne aujourd'hui sont seulement à consommer en cas de pincements. Et essayez de vous limitez à deux par jour, sinon il y a un risque de surdose et je ne sais pas comment elle y réagira.

Moi: Ok, y'a autre chose ?

Médecin: Je n'ai rien à ajouter. Sauf si vous avez des questions.

On secoue tous la tête.

Médecin: Très bien alors, je repasserai d'ici une heure ou deux pour être sûr que tout va bien.

Et il s'en va. Moi je perd pas de temps et je retourne dans la chambre pour rester avec Nour. Et les garçons font pareil.

Adem: Bravo Ilyes. Grâce à tes idées de merde elle a plus confiance en personne. Comment on la protège maintenant ?

Moi: Adem, ferme t'a gueule.

Adem: Non, j'en est marre. Tu me soules, je t'avais dit que c'était trop dangereux, Sofiane te l'a dit, Fares te l'a dit, Samir et Yassine aussi. On te l'a tous dit mais comme d'habitude tu écoutes personne. Regarde maintenant. Regarde son état.

Moi: TU CROIS QUE JE LE SAIS PAS ? TU CROIS QUE JE LE VOIS PAS ? LA SEULE CHOSE QU'ELLE MONTRE C'EST DU DÉGOÛT ET DE LA PEUR. ELLE A PEUR DE NOUS ALORS QUE ÇA DEVRAIT ÊTRE LE CONTRAIRE.

Ils me regardent tous choqués.

Adem: La faute à qui ?

Je détourne le regard. C'est de ma faute et je le sais.

Adem: Voilà, même toi tu le sais.