Chronique de Nour: un amour forcé, devenu sincère.

Chapitre 31:

Je suis partie ouvrir mais à ma grande surprise je ne vis pas Ilyes devant moi mais...

Un groupe de mecs.

Les mauvais souvenirs ont refaits surface, ils étaient exactement comme ceux de la dernière fois. Nombreux, muscles, grands et avec ce sourire pervers sur moi. J'ai paniqué et je leur ai fermé la porte à la gueule avant de la fermer à clé. Je me suis appuyée sur celle qui en soufflant longuement.

D'un coup, ils se sont mis à frapper sur la porte super fort, la panique est montée en moi d'un seul coup. Mais la seul chose à laquelle j'ai pensé, c'est Sami.

Il ne faut pas qu'il le voit ou qu'il le touche, je peux pas le mêler à ça. J'ai donné ma parole à sa mère alors je le protègerai.

Je me suis dirigée en courant vers le salon et je me suis accroupie devant lui, la porte qui cognait toujours autant. A mon avis ils essayaient de l'enfoncer.

Moi: Eh bg, il faut que tu ailles te cacher d'accord ?

Je m'en rendais pas compte mais...

Sami: Pourquoi tu trembles et tu pleures Nour ? Tu t'es fait un bobo ?

Je regarde mes mains qui tremblaient à mort et j'ai senti mes larmes coulées le long de mes joues. J'essaye lui affiche un sourire rassurant et je lui dis:

Moi: Ça va t'inquiète pas bg mais là faut que tu ailles te cacher d'accord. Tu vas aller dans ma chambre et je te cache dans le placard et tu sors pas, je viendrais te chercher. Tu fais aucuns bruits, d'accord ?

Sami: On va jouer à cache cache ?

Moi: Oui voila, mais tu sors sous aucuns prétextes. Tu fais aucuns bruits et tu ouvres la porte à personne compris ?

Il hoche la tête, donc je le porte et je cours en haut. Il se cache dans le placard, je lui fait un bisou sur le front et je sors de ma chambre en la fermant à clé. Je vais ensuite dans la chambre à Sarah et je lui dit:

Moi: Garde la clé de ma chambre et enfermes toi. Tu ouvres à personne t'a compris ?!

Sarah: D'accord mais pourquoi t'es dans cet état ? Y'a quoi la ?

Moi: Je t'expliquerai plus tard mais tu sors pas. Même si tu entends des cris ou autres tu sors pas, je viendrais te dire quand tu pourras. Promet le moi Sarah.

Sarah: D'accord...

Je lui fait un bisou sur la joue et je sors de la chambre en entendant la porte de celle-ci se verrouiller. Je redescends ensuite et dès que j'arrive en bas, la porte cède. Putain je suis dans la merde !

Moi: Vous...vous êtes qui ?

Un des gars: Ton cauchemar. C'est toi Nour ?

Mon cœur a loupé un battement.

Moi: Pourquoi vous me cherchez ?

Aucuns m'a répondu mais ils se sont tous approchés de moi et là j'ai rien compris je me suis retrouvée au sol avec une énorme douleur sur la joue. J'ai pas eu le temps de comprendre qu'ils étaient déjà entrain de me rouer de coup, non pire : ils me battaient.

Ils me frappaient absolument partout, chaque parties de mon corps y est passé. Ça a duré tellement longtemps pour moi, j'ai tellement hurlé et tellement pleuré. Je priais intérieurement qu'on vienne me sauver de ce calvaire. Ils m'ont tué, je les suppliais d'arrêter mais ils ne m'écoutaient pas.