La politique de l'amour

Un nouveau départ

J'y suis. Devant moi se trouve nul autre que le parlement européen. Toutes ces années d'études à travailler assidûment et avec acharnement ont finies par porter leurs fruits.
« - J'étais sûr que tu trouverais ça impressionnant, dit-il.
Je tourna la tête et souris à celui à qui je dois cette place, celui qui est mon mentor et qui m'accompagne dans cette assemblée; François Xavier Bellamy.
- C'est époustouflant en effet, j'arrive pas à y croire, dis-je avec émotion.
-Je comprends j'étais pareil à mon arrivé. Aller viens Red je vais te montrer le lieux de notre parti. »
« Red » comme il aime m'appeler est un surnom qu'il m'a donné. La première fois que je l'ai rencontrée, dès la fin de mes études, je portais un ensemble rouge. J'assistais à une conférence qu'il donnait et j'ai attiré son œil avec ma tenue. Il est venu me parler, nous avons ensuite discuté politique et il a remarqué mon potentiel. Depuis, il est en quelque sorte mon maître.Mon ensemble rouge est donc devenue comme mon porte bonheur. Alors il a décidé de me surnommer Red.
À peine rentrer dans le bâtiment et je sens l'effervescence de la foule, l'excitation monte et beaucoup de journalistes sont présents. Au loin j'aperçois certains députés français; Valérie Hayer, Raphaël Glucksmann... C'est assez impressionnant de les voir en vrai tous réunis. J'ai plutôt l'habitude de les voir derrière un écran pour certains.
« - Monsieur Bellamy, s'il vous plaît, un mot pour CNews.
-Veuillez pardonner ma précipitation mais je suis plutôt pressé, j'ai du travail, répond mon ami.
-Monsieur je vous en pris, dit la journaliste plus insistante. Et qui est cette jeune femme avec vous ?Est ce une figure montante de votre parti.
- Ah! s'exclama Bellamy, je vous ne le fait pas dire.
-Un instant...
-Monsieur, s'il vous plait... »
Nous réussissons à nous frayer un chemin dans l'enceinte de bâtiment.
« - Retiens bien ça, les journalistes seront sur ton dos tout le temps à partir du moment où tu feras parti de cet hémicycle, ils chercheront des détails, des sujets croustillants sur ta vie. »
Après ça, il ne me dis plus rien jusqu'à l'étage de notre parti.
En poussant la porte de l'étage de la droite républicaine, je me sens enfin à ma place. Je défendrais coûte que coûte nos chères valeurs républicaines, comme l'ont fait De Gaulle, Veil ou encore Chirac.
« -Red, me dit Bellami, Manon Aubry va donner un discours dans l'hémicycle du parlement européen, il faut que tu viennes pour voir l'ambiance qui règne lors d'un discours.
-Avec plaisir, répond dis je avec enthousiasme. »
Non pas le fait que d'entendre Aubry me réjouissant au plus haut point mais j'allais entrer définitivement dans cette assemblée. Et j'avais hâte!