La politique de l'amour

Tel un gentleman

Je commence à prendre mes marques petits à petites au sein du parlement, je fais de nouvelles rencontres et j'échange avec les autres sur nos différents points de vue vis à vis de la politique.
J'aurais aimé revoir Jordan mais je le vois rarement au sein du bâtiment. Je me demande ce qu'il peut bien faire, c'est notre métier député. Comment ne pas passer sa vie au parlement.

Je me rends à la bibliothèque pour étudier et me préparer au sujet de demain qui va être dis à l'assemblé; le pouvoir d'achat. L'économie, c'est un de mes domaine favoris et j'aime être bien calé sur le sujet. Après avoir fait plusieurs recherches ma tête commence à être lourde et mes yeux se ferment pratiquement tout seuls.
« - Et bien alors déjà fatigué ? »
Je reconnais très bien cette voix. Et pour une raison que j'ignore cette voix me fait vibrer de tout mon être. Je me retourna et vis derrière moi celui que je cherchais depuis des jours.
« - Qu'est ce que vous faites ici, Monsieur Bardella ?, répondis je en essayant d'être le plus assuré possible.
- Je travail également sur le même sujet que vous semblez étudier. »
Puis il se pencha vers moi et me regarda avec plus d'intérêt.
« - Vous êtes sur que vous allé bien miss catastrophe ? Vous êtes pâle et vos yeux sont légèrement rouge, me dit il avec une pointe d'inquiétude.
- Ah je travail probablement depuis trop longtemps, je suis quelque peu épuisée. Ne vous en faites pas.
- Venez prendre une verre avec moi. »
J'essaye de cacher ma surprise comme je le peux mais cette proposition me surprend un peu. Pourquoi est ce que Jordan Bardella irai boire un verre avec moi? Je ne suis d'aucune utilité stratégique pour son parti.
« - Oui un verre serait super.
- Bien. Où habitez vous ?
- Euh pourquoi cette question? En quoi mon adresse vous est-elle importante?
- Pour que je puisse venir vous chercher, me dit il blasé comme si j'avais exprimer la chose la plus bête qu'il soit.
-Ce n'est pas nécessaire, je peux très bien aller au bar seule.
- Mais qui serais je, si je n'étais pas galant en laissant une belle jeune femme marcher seule ? »
Je dois être rouge comme une pivoine. Vient il de dire qu'il me trouvait belle ? Mon cœur tambourine si fort dans ma poitrine que j'ai l'impression qu'il peut l'entendre.
« - Oui...oui d'accord... faisons comme ça alors, répondis je en balbutiant.
- Il va falloir arrêter de bégayer en vous adressant à moi, me dit il d'une voie suave et grave. Il me regardait dans les yeux puis met sa main dans la poche de ma veste.
« - Il suffit de m'appeler et je serais votre Madame Estelle, me dit il en faisant une révérence.
- Comment connaissez vous mon prénom, m'exprimais je surprise.
- Vous n'êtes pas une femme que l'ont oublier facilement. Je vous remarque, me dit il en me regardant intensément dans les yeux. »
Puis il s'en alla, me laissant avec mon ordinateur et mes livres.