La politique de l'amour

Ils vécurent heureux

10 ans plus tard :

Je forma des ronds avec la pâte pour faire des cookies.

« - Maman, maman. C'est moi qui met les pépites de chocolat sur les cookies !! »
Je regarda mon fils, Victor, âgé de quatre ans et lui ébouriffa les cheveux.
« - Bien sur mon trésor, c'est toi qui t'occupe des pépites, lui dis je en lui donnant un bisou sur sa tête. »
Il monta sur l'escabeau afin d'être à hauteur du plan de travail et se mit à la tâche. Il prit les petites avec ses petits doigts et les déposa un par un sur les cookies.
« - Et bien dis donc, tu es très minutieux, lui dis je.
- Chutt maman, répliqua-t-il, tu me déconcentres. »

Je ria doucement devant son air sérieux, il lui ressemble tellement. Je nettoya la cuisine, qui était devenu un vrai champ de bataille quand mon petit démon s'écria :
« - Ça y est maman !! J'ai mis les pépites, me montra mon fils tout fier.
- Bravo mon cœur !! Il ne reste plus qu'à les mettre à four. »
Une fois les gâteux au four, Victor alla chercher une feuille et des feutres pour dessiner.
« - Je vais faire un dessin pour tonton Gaby. Tu crois qu'il va aimer ?
- Bien sur qu'il va adorer. Il m'a dit qu'il était un vrai fan de tes dessins.
- Ouaisss, s'exclama joyeusement mon fils. »

Une fois les gâteux prêts, je les sortis du four et les mis dans une assiette.
« - Tu crois que papa va aimer les cookies, m'interrogea mon fils.
- Il va les adorer bien sûr. C'est toi qui les a fait avec tes petits doigts de fée, lui dis je en le serrant dans les bras. »
À ce moment là, la porte d'entrée s'ouvrît. Mon fils et moi attendions que mon mari soit devant nous pour lui dire :
« - Surprise, s'exclamèrent moi et Victor face à mon mari tout souriant à notre vue. »

Victor courra vers son père que celui ci souleva dans les airs.
« - Comment va mon petit ange, dit mon mari en le recouvrant de bisous. »
Victor se mit à rire et lui dit que nous avons préparé des cookies. Il se dégagea des bras de son père pour courir vers les gâteux.
Mon mari s'approcha de moi et posa ses mains sur ma taille puis m'embrassa.
« - Bonsoir, lui dis je d'un ton séducteur.
- Bonsoir cara mia, me répondit il sur le même ton. »
Il continua à me regarder avec amour avant de s'accroupir et d'embrasser mon ventre arrondis.
« - Bonsoir ma princesse, dit il doucement. »
Je passa ma main dans ses cheveux comme il aime tant. Il se releva et regarda le plan de travail où se trouva le dessin de Victor.

« - Ton fils l'a dessiné pour Gabriel, lui dis.
- Super, dit Jordan ironiquement en étendant son rival politique. »
Je leva les yeux au ciel face à leur chamailleries enfantines. Ils se s'aimeront donc jamais. Ils faut que j'arrête de persister à voir mon mari et mon meilleur ami s'étendre. Soudain nous sentons tout d'eux un petit être d'une mètre nous toucher les jambes. Victor brandis fièrement les cookies en direction de son papa et lui dis :
« - C'est moi et maman qui les avons fait !!!
- Mmm, ils ont l'air délicieux. Je peux un prendre un, demanda mon mari.
- Ouiii, disons ensemble moi et Victor. »

Nous nous mettons à rire tous les trois. Jordan prit une bouchée et fu subjugué par nos talents de pâtissiers. Nous déposons Victor au sol et celui ci demanda à son papa de faire l'avion. Jordan souleva Victor et le fit tourner dans les airs.

Je riais à la vue de ma famille heureuse et unie. Si il y a dix ans, on m'aurait dis que c'est la vie que je mènerais, j'aurais probablement rie. Moi, désormais Estelle Bardella, présidente du groupe LR, femme de Jordan Bardella, premier ministre de France et maman d'un adorable petit garçon et bientôt d'une petite princesse. Malgré nos différences politiques, la critique des médias, notre amour avec Jordan à survécu. Il a survécu et notre bonheur est aujourd'hui plus grand avec nos enfants et nos magnifiques carrières politiques que nous avons bâtis à deux. Comme quoi, la politique de l'amour gagne toujours.

FIN