Confidences

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Je me réveilla dans mon lit. Je regarde mon réveil, il est 3h du matin. Comment suis je arrivé ici? Je me rappelle que mon père m'a appelé, j'ai fondu en larmes et puis... Oh non, ce n'est pas possible. J'étais en pleure devant Jordan !! Il faut que je m'explique auprès de lui et lui demander d'oublier cet incident. Je me leva du lit. prête à aller le trouver dans son lit mais il n'y était pas.

À la place, il est assis à son bureau et semble écrire quelque chose. Son visage concentré est séduisant. Je pourrais passer des heures à l'observer. Mais ne voulant pas le déranger, je m'apprête à retourner me coucher mais il m'interpella:
«- Non, reste, me dit il.
- Tu ne dors pas.
- J'ai besoin de très peu de sommeil, me dit il en retournant la chaise pour être face à moi. Tu vas mieux ?
- Ah euh oui, oui ça va mieux. »
Le fait qu'il s'intéresse à moi me rend nerveuse tout comme son torse qui brille sous le ciel étoilé. Je décide de détourné les yeux, sinon il risque de me prendre pour une obsédée pour son corps divin.
« - Bien. Tu avais l'air... perdu.
- Ah bon? Non ne t'en fais pas. Tu devrais oublier ce qui c'est passé.
- J'aimerais bien.
- Qu'est ce que c'est censé vouloir dire, lui répondis je interloquée.
- Tu t'es effondrée dans mes bras en sanglotant et dès que je t'es porté à ton lit quand tu t'étais assoupis tu m'as murmuré quelque chose, s'expliquait il.
- Et qu'est ce que je t'ai dis, dis je anxieuse.
- Tu murmurais « Ne m'abandonnes pas, pas comme lui. », s'expliquait il. Qui est ce "lui" dont tu parlais?
-Ah c'est ce que j'ai dis. »

Il se leva de la chaise et m'indiqua le canapé pour que je m'assoie avec lui. Il me regarda avec intérêt, impatient de savoir sur mon histoire. Je m'assis et je me confie à lui. Je lui raconta toute ma vie. Comment mon père m'avait abandonné à mes 6 ans, quelles études j'ai faites, comment j'ai rencontrée Bellamy. Pour la première fois depuis longtemps, j'avais trouvé un confident, une personne qui m'écoute sans me juger. Après avoir fini de parler, il pris une mèche de mes cheveux et me la replaça derrière l'oreille.
« - Tu es une femme forte Estelle. »
Mon nom sur ses lèvres me fais frémir. Il me regarda et je ne remarque aucune arrogance dans son regard. Son regard est celui d'un homme ému et je crois même apercevoir une point d'admiration à mon égard.

Point de vue de Jordan:

« - Non, reste, lui dis je comme une supplication.
- Tu ne dors pas, me répond elle. »
Je me retourne et la voie dans sa nuisette bleue marine. Qu'est ce qu'elle est belle. Ses cheveux bruns légèrement en bataille lui donne un air naturel. Son doux regard bleu se posa sur moi. Ce même regard que j'aime tant, celui où j'aime me perdre dedans.
« - J'ai besoin de très peu de sommeil. Tu vas mieux?
- Ah euh oui, oui ça va mieux, me dit elle hésitante. »

Pourquoi me ment elle ? Elle ne va pas mieux. Ses bras son recroquevillés autour d'elle et elle fuis mon regard. Je dois lui faire peur. Ce n'est pas la première fois que je fais cet effet.
« - Bien. Tu vais l'air perdu.
- Ah bon? Non ne t'en fais pas. Tu devrais oublier ce qui s'est passé. »
Oublier ce qui c'est passé. Comment peut elle me demander l'impossible. Lorsqu'elle s'est blottis dans mes bras, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie chéri et protégé. Lorsque je l'ai porté, mes bras se sont enroulés autour d'elle et mes mains ont touchées sa peau douce. Mon nez a humé sont doux parfum vanillé. Elle sentais le paradis. Et elle me demande d'oublier ce qui s'est passé ?
« - J'aimerai bien, lui répondis je désarçonné.
- Qu'est ce que c'est censé vouloir dire?
- Tu murmurais « Ne m'abandonnes pas, pas comme lui ». Qui est ce "lui" dont tu parlais, lui dis je avec une légère mais vraiment légère pointe de jalousie.
- Ah c'est ce que j'ai dis.

À ça moment là, je me leva et me dirigea vers le canapé et l'invita à me rejoindre. Elle a besoin de se confier, je le sens et je veux être celui à qui elle ouvre sa peine. Elle se déplaça avec grâce et élégance jusqu'au canapé et s'assis à côtés de moi. Elle me raconta son passé avec son horrible de père qu'elle a eu au téléphone plus tôt. Je lui fera payer ce qui l'a fait à Estelle, elle ne mérite pas cet abandon. Puis elle me parle de ses études et de son entrée dans le monde de la politique. Depuis tout ce temps, je pensais avoir face à moi une gamine, qui s'instruisait dans les livres, venant d'une famille stable et un peu princesse pourrie gâtée. Mais elle n'a rien de tout ça, elle est juste une reine. Qui a été marqué par la vie et qui s'est battu pour arriver là où elle en est. J'approcha ma main de ses cheveux et lui replace une mèche derrière son oreille:
« - Tu es une femme forte, lui dis. »

Avec cette campagne, je ne suis sûr de rien. Ni des propositions que j'expose aux Français, ni de moi même. Mais je suis sûr maintenant d'une chose. Cette femme spectaculaire et talentueuse en face de moi est ma force. Elle me donne l'envie de me battre. Et je me battrai. Je me battrai pour elle.

La politique de l'amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant