Un café, s'il vous plait

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7h, mon réveil sonne. Ça y est, je vais officiellement rentrer au parlement européen en tant que députée du groupe parti populaire européen. Après avoir pris mon petit déjeuner et fais un dernier bisous à Onyx, me voilà en route vers le parlement. Je gare ma voiture au parking et marche en direction de la cafétéria pour prendre mon café.

J'attend au comptoir mon café et lorsque celui ci est prêt je le prend et me retourne. Sauf qu'un torse large et musclé me coupe dans mon élan.
« - Putain ça brûle ! »
Je m'apprêtais à m'excuser mais je m'arrêta net en voyais le mystérieux inconnu.
« - Super en plus ma chemise est fichue, s'exclama-t-il soûlé. »
Je venais de renverser mon café sur nul autre que Jordan Bardella, député européen du parti conservateur et l'ennemi de la droite.
« - Va valoir faire plus attention la prochaine fois miss catastrophe, tu viens de ruiner mon costards. Tu sais combien ça coûte? Tu pourrais même pas te le payer. dit-il d'un air hautain.
-Pardon ? dis-je abasourdis par ces propos.
- Tiens, miss catastrophe sait parler, me dit il d'un ton hautain.
- Ouais je sais parler et je suis pas un enfoiré qui se permet de juger les gens.
- Un simple « excusez-moi » aurai suffit miss catastrophe, me dit-il en me narguant au nez.
-Je m'excuserai pas face à quelqu'un comme toi. »
Il s'avançât un peu plus vers moi, baissa sa tête au niveau de la mienne avec un rictus au visage.
« - Enlevez ce sourire de votre visage sinon...
- Sinon quoi? me dit-il à 1 centimètres de mon visage. »
Son eau de Cologne rempli mes narines. Des effluves de bois et de chêne mélangées avec mon café sur sa chemise me coupe la voix.
Il est vraiment très très proche, me répétais je dans ma tête.
« - Bah alors ? Quelqu'un a perdu sa langue à ce que je vois,me dit-il en me regardant avec des yeux arrogant.
-Non...je...je sais très bien...parler, dis je en réussissant à articuler trois quatre mots. »
Il s'éloigna de moi et l'air me sembla plus respirable. Il s'en alla sans un mot de plus mais se retourna au dernier moment et me dis avec un sourire au coin.
« Je suis sûr que l'on se revera miss catastrophe et la prochaine fois évite de me renverser ton café. »
Et il partis une main de la poche en marchant avec assurance vers la sortie.

Il me faut quelques minutes pour m'assurer que ce qui vient de se passer était réel. Je venais de renverser mon café sur Jordan Bardella. Mais il n'y a qu'à moi que ce genre de chose arrive. Dès mon premier jour en plus! Je regarda l'heure et remarqua que j'étais désormais en retard. Je me rendis donc en vitesse à la réunion auquel je devais assister en retard et sans café.

La politique de l'amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant