The Falcon and The Winter Soldier

Chapitre 55

(chapitre pas encore corrigé, ça arrive)

Je quitte le colonel, après une discussion assez mouvementée. Il ne peut malheureusement rien faire pour les otages s’ils ont été emmenés par Karli, et il n’a pas l’autorisation d’arrêter le camion blindé avec lequel elle est en train de les emmener, au risque de faire perdre la vie aux otages..

Bordel, la situation est merdique.

Je rentre précipitamment dans le bâtiment à nouveau. Sharon m’a informée il y a quelques minutes qu’elle avait les cinq faux gardes sous les yeux et de nombreux otages qui leur obéissent sans se douter du piège qui leur est tendu. Elle est en train de les suivre en ce moment.

J'ai l'intention de me rendre au 32e étage, en espérant que la position de Sam n'a pas bougée, afin de lui donner un coup de main. Il ne répond plus depuis plusieurs minutes aux diverses informations que je lui transmets par oreillette et je crains qu'il ne soit encore en train de se battre avec l'un des super soldats de Karli. Toutefois, une dame dont le chignon est tiré à quatre épingles, se dresse devant les escaliers de secours. Elle me tend un téléphone, je recule d'un pas, ne sachant pas qui elle est et ce qu'elle me veut.

- Karli est au bout du fil, Sergent Barnes. Elle souhaite vous parler. Je m’empare du téléphone sans hésiter, tant pis si je n’ai pas le tact de Sam pour discuter avec elle. Au moins, j’aurais le mérite d’aller droit au but en espérant lui faire réaliser que ce qu’elle fait est une grosse erreur irréparable. Je regarde un coup le numéro de l’interlocuteur, mais il est bien évidemment masqué.

- Karli ? Je demande une fois que je m'éloigne de la femme avec son téléphone, elle ne semble pas s'en préoccuperer et retourne se cacher dans la pièce la plus proche.

- Vous n'en avez pas marre d'être toujours dans le mauvais camp ? Sa voix retranscrit toute la haine qu'elle nous porte, à Sam, à moi et certainement à tous les militaires qui tentent d'arrêter sa prise d'otage. Je sens qu'elle va m'agacer.

- Ce ne sera pas la première fois, en ce qui me concerne. Je marmonne, tout en laissant échapper un rire nerveux qui n'a rien de naturel. Je ne veux pas m'attarder sur mon passé, elle le connait déjà de toute manière, il n'est un secret pour personne qui ouvre un manuel d'histoire à l'école. Cependant si j'arrive à lui faire comprendre que moi aussi je n'ai pas toujours bien agi, et que je le regrette énormément à l'heure d'aujourd'hui, on arrivera à peut-être trouver un terrain d'entente. J'ai dit peut-être...

- J'irai jusqu'au bout de ma démarche, tant pis si j'en crève ! Je me bats pour une cause qui mérite qu'on meure pour elle, est-ce que vous avez pu en dire autant Sergent Barnes, vous qui collectionner les cadavres depuis la seconde guerre mondiale ? Ça y est, elle m'énerve. La petite conne, elle n'y connait rien et elle ose ouvrir sa grande bouche.

- Tu crois que je ne me suis jamais battu pour une cause ? Je n'ai jamais rien voulu d'autre, mais j'ai échoué à chaque fois. Je réplique tout en abordant un ton neutre, la gamine n'a pas besoin de savoir qu'elle me fait chier, auquel cas elle pourrait profiter de la situation.

Mon oreillette grésille, je me concentre sur le son, en espérant entendre Sam au bout. Ce n'est que Sharon, j'écoute tout de même son annonce, impatient.

- Buck, j'ai repéré les camions blindés dans lequel se trouve les otages : ils sont sous-sol est, j'ai vus nos 5 gardes-traitres coller une bombe sur la porte des trois camions blindés où se trouvent les otages ! Ils vont se faire exploser mais je ne vois aucun timer !

Bordel ! J'ai besoin de mettre un terme à la conversation avec Karli. Ça se trouve cela faisait même parti de son plan : m'empêcher d'agir vite sur les otages en m'appelant pour me raconter des trucs qui paraissent évident.