Mon cher Livaï. [Isekai]

Chapitre 51 : Furlan

Chapitre 51 : Furlan

Les premières semaines de vie de notre petite Hansi furent compliquées. Les nuits sans sommeil, les soins constants et l'inquiétude pour Furlan pesaient lourdement sur nos épaules. Chaque jour était une lutte pour maintenir un semblant de normalité et trouver des moments de bonheur au milieu de la tempête.

Hansi, malgré sa fragilité de nouveau-née, montrait déjà une force incroyable. Ses pleurs remplissaient notre maison, rappelant constamment pourquoi nous nous battions si durement. Furlan continuait à recevoir des traitements réguliers grâce aux prélèvements effectués sur le placenta de Hansi.

Un jour, alors que je m'occupais de Hansi, le médecin entra dans la pièce avec un sourire que je n'avais pas vu depuis longtemps.

Médecin : « J'ai de bonnes nouvelles. »

Livaï, qui était en train de jouer avec Isabelle et Furlan dans le salon, se redressa immédiatement, son visage montrant un mélange d'espoir et d'appréhension.

Livaï : « Qu'est-ce qu'il y a, docteur ? »

Médecin : « Furlan est guéri. Nous avons réussi à prendre la maladie à temps. Les traitements ont fonctionné, et les dernières analyses montrent qu'il n'y a plus aucune trace de leucémie. »

Les mots du médecin résonnèrent dans la pièce, et un silence incrédule s'installa. Je sentis les larmes monter, cette fois de pur soulagement et de joie. Livaï prit Furlan dans ses bras, le serrant contre lui avec une tendresse et une gratitude infinies.

Livaï : « Tu entends ça, Furlan ? Tu es guéri. »

Isabelle, voyant l'émotion de son père, se précipita pour rejoindre l'étreinte, ses propres larmes de joie se mêlant aux nôtres.

Isabelle : « Furlan, tu es guéri ! »

Je rejoignis ma famille, Hansi dans les bras, et nous formâmes un cercle d'amour et de soutien. C'était un moment que je n'oublierais jamais, un instant où tout semblait enfin aller mieux.

Médecin : « Vous avez fait preuve de beaucoup de courage et de détermination. Profitez de ce moment. »

Je le remerciai du fond du cœur, consciente que sans son aide et celle de toute l'équipe médicale, ce miracle n'aurait pas été possible.

Les jours qui suivirent furent remplis de célébrations et de gratitude. Furlan retrouvait peu à peu ses forces, et chaque jour apportait un peu plus de lumière dans notre vie. Hansi, malgré son rôle de « bébé-médicament », grandissait entourée d'amour et de soins, sa présence étant un rappel constant de l'incroyable chance que nous avions eue.

Livaï : « Nous avons traversé tellement de choses. Je suis fier de nous, Azul. »

Je pris sa main, le regardant dans les yeux avec une profonde reconnaissance.
Isabelle, toujours curieuse et pleine de vie, s'assura que Furlan savait à quel point il était aimé et que sa petite sœur Hansi avait joué un rôle crucial dans sa guérison.

Isabelle : « Maman, papa, Hansi est notre petit miracle, n'est-ce pas ? »

Livaï sourit en regardant notre petite fille. « Oui, Isa. Elle est notre petit miracle. »

Et ainsi, avec courage et amour, nous affrontâmes chaque nouveau jour, reconnaissants pour les bénédictions que nous avions et déterminés à profiter de chaque moment ensemble. Notre famille, plus forte que jamais, était prête à embrasser un avenir plein d'espoir et de bonheur.

Plus tard, je tenais ma petite fille dans les bras, profitant de chaque instant avec elle. Livaï arriva vers moi, son regard doux et rempli de tendresse. Il s'approcha doucement, posant ses mains sur mes joues avant de m'embrasser tendrement.