Mon cher Livaï. [Isekai]

Chapitre 58 : La chaleur des flammes.

Chapitre 58 : La chaleur des flammes.

De retour sur le continent, nous reprîmes notre routine, nous occupant de nos enfants et de notre boutique de thé. La vie avec cinq enfants, dont plusieurs en bas âge, était un véritable défi. Entre les nuits sans sommeil, les crises de larmes, les disputes pour des broutilles et les petits accidents du quotidien, il y avait rarement un moment de répit.

Azul : « Mon dieu, avoir des enfants en bas âge, quel enfer parfois. »

Un matin, alors que je préparais le petit-déjeuner, Eren et Furlan se disputaient pour la dernière tranche de pain.

Eren : « C'est ma tranche ! »

Furlan : « Non, c'est la mienne ! »

Isabelle, toujours aussi mature pour son âge, intervint.

Isabelle : « Arrêtez de vous chamailler. On peut la couper en deux, comme ça, tout le monde est content. »

Hansi, quant à elle, cherchait désespérément sa poupée préférée, semant un désordre considérable dans le salon.

Hansi : « Maman, où est ma poupée ? Je ne la trouve pas ! »

Pendant ce temps, Erwin, notre petit dernier, se mettait à pleurer parce qu'il avait renversé son jus sur sa chaise haute.

Livai entra dans la cuisine, déjà habillé pour la journée, et me donna un baiser sur la joue.

Livai : « Besoin d'un coup de main ? »

Azul : « Oh, tu es un ange. Oui, s'il te plaît, occupe-toi d'Erwin pendant que je gère les autres. »

Livai prit Erwin dans ses bras, le consolant et nettoyant le désordre. Ensemble, nous réussîmes à rétablir un semblant de calme dans la maison.

Malgré le chaos, il y avait des moments de pure joie qui faisaient tout oublier. Les rires des enfants, leurs câlins spontanés, leurs premiers mots et leurs petites victoires quotidiennes. Chaque jour apportait son lot de défis, mais aussi de bonheur.

Un après-midi, alors que les enfants faisaient la sieste, Livai et moi nous retrouvâmes dans la boutique, savourant un rare moment de tranquillité.

Livai : « Tu sais, malgré tout le chaos, je ne changerais rien. »

Azul : « Moi non plus. Nos enfants sont notre plus grande aventure, même si parfois, ils nous rendent fous. »

Livai sourit, me prenant la main.

Livai : « Nous avons traversé tant de choses ensemble. Et maintenant, nous avons cette famille incroyable. Je suis fier de nous. »

Azul : « Moi aussi. Nous avons créé quelque chose de beau, au milieu de tout ce chaos. »

Nous nous regardâmes en silence, savourant la paix de l'instant. Malgré les défis et les difficultés, nous savions que nous étions exactement là où nous devions être, entourés de ceux que nous aimions. Et cela suffisait à rendre chaque jour précieux.

Livai : « Tu sais... J'aimerais te soulager un peu. Que dirais-tu si je prenais nos quatre premiers enfants et allions à la plage demain ? Prends-toi un jour de repos, juste avec Erwin. »

Je regardai Livai, touchée par son offre. Un jour de repos était exactement ce dont j'avais besoin.

Azul : « Vraiment ? Tu es sûr que tu pourras gérer tous les quatre à la plage ? »

Livai sourit, confiant.

Livai : « Ne t'inquiète pas, je gèrerai. Tu mérites bien une pause. »