Mon cher Livaï. [Isekai]

Chapitre 50 : Choix.

Chapitre 50 : Choix.

Je regardai Livaï, la décision pesant lourdement sur mes épaules. Les mots du médecin résonnaient dans ma tête, et je savais que nous devions faire tout ce qui était en notre pouvoir pour sauver notre fils.

Azul : « Cette guerre nous a permis d'avoir accès à ces soins médicaux poussés... tentons le coup... faisons le nécessaire... je suis d'accord pour le faire. »

Livaï hocha la tête, serrant Furlan contre lui. « D'accord. Nous allons le faire. Pour Furlan. »

Le médecin nous expliqua en détail le processus, les étapes nécessaires et les précautions à prendre. La fécondation in vitro était notre meilleure chance de concevoir un enfant compatible, et chaque moment comptait.

Médecin : « Nous allons commencer les analyses immédiatement. Azul, nous aurons besoin de prélever vos ovules et, Livaï, nous analyserons vos spermatozoïdes pour sélectionner ceux qui sont compatibles. Une fois que nous aurons un embryon viable, nous le réimplanterons. »

Le processus était complexe, mais nous étions déterminés. Nous savions que chaque décision, chaque sacrifice, était pour la vie de notre fils. Les jours suivants furent remplis de rendez-vous médicaux, d'analyses et de préparations.

Livaï et moi trouvâmes des moments de calme pour discuter de nos espoirs et de nos craintes. Nous savions que c'était une décision difficile, mais c'était notre meilleure chance de sauver Furlan.

Un soir, alors que nous nous préparions pour le premier prélèvement, Livaï prit ma main et la serra doucement. « Nous allons y arriver, Azul. Nous devons y croire. »

Je hochai la tête, sentant une lueur d'espoir au milieu de l'incertitude. « Oui, pour Furlan. Nous ferons tout ce qu'il faut. »

Le prélèvement des ovules se passa bien, et les spermatozoïdes de Livaï furent analysés pour trouver les plus compatibles. Le médecin nous informa que le processus de fécondation in vitro avait commencé, et que nous devrions attendre quelques jours pour voir si nous avions un embryon viable.

Ces jours d'attente furent parmi les plus longs de notre vie. Nous nous accrochions à chaque moment de tendresse et de soutien. Isabelle restait proche de Furlan, lui racontant des histoires et jouant avec lui pour le distraire.

Puis, un matin, le médecin nous convoqua de nouveau.

Médecin : « J'ai de bonnes nouvelles. Nous avons réussi à créer un embryon compatible. Nous allons procéder à l'implantation aujourd'hui. »

L'émotion me submergea, et je pris la main de Livaï, sentant un mélange de soulagement et d'espoir. L'implantation se passa bien, et nous devions maintenant attendre pour voir si l'embryon s'implanterait correctement et si la grossesse se développerait normalement.

Les jours suivants furent marqués par une série de rendez-vous médicaux, de prélèvements et de soins intensifs pour Furlan. L'implantation avait fonctionné, et j'étais officiellement enceinte de notre quatrième enfant. L'idée que cet enfant était conçu dans le but de sauver son frère était à la fois une source d'espoir et un poids immense sur nos consciences.

La grossesse se déroulait bien, malgré les circonstances. Le médecin surveillait de près l'évolution de l'embryon, s'assurant que tout se passait comme prévu. Livaï et moi, bien que submergés par l'inquiétude pour Furlan, trouvions des moments pour célébrer cette nouvelle vie à venir.

Médecin : « Les prélèvements directement dans le placenta se passent bien. Nous pourrons utiliser les cellules pour les traitements de Furlan. »