Face au miroir, Gabriel Attal ajusta son noeud de cravate et plaqua une mèche de cheveux qui ne tenait pas en place. Son coeur battait vite, il ressentait beaucoup de trac mais aussi et surtout une grande exaltation.
Il prit ensuite une profonde inspiration et entra dans la salle du conseil.
Une trentaine de personnes se trouvaient déjà là ; des ministres, des conseillers, et, à l'extrémité de la table, le Président de la République, qui l'accueillit avec un large sourire.
Gabriel Attal salua ceux qu'il connaissait et fut présenté à une partie de l'équipe qui en avait rejoint les rangs après son départ. Lors de leurs échanges, les personnes présentes apportèrent en grande majorité leur soutien à Gabriel Attal. Nul n'aurait pû nier qu'il était très apprécié au sein de son parti, ayant une réputation de grande honnêteté et de sincère bienveillance. Gabriel Attal constata qu'Emmanuel Macron avait largement préparé l'équipe qui n'avait déjà plus besoin d'être convaincue de la pertinence de sa candidature.
Personne n'eut l'indécence d'aborder ou de faire la moindre allusion à l'affaire Bompiez, pour son plus grand soulagement.
Il lui fut présenté trois nouveaux collaborateurs qui auraient pour mission de l'accompagner au quotidien dans sa communication et la mise en œuvre du plan d'action pour sa campagne ; la première étape étant de réunir les fameuses 500 signatures indispensables et d'informer officiellement la presse de cette démarche.
Après cette matinée d'échanges fructueux, Gabriel Attal alla déjeuner avec ses trois nouveaux acolytes : Damien, Yanis et Constance. Ce fut l'occasion pour eux de faire connaissance dans un contexte moins formel, ils purent ainsi se présenter autour d'un bon repas et échanger sur leurs projets et leurs ambitions dans un cadre agréable. Gabriel Attal se sentit immédiatement à l'aise et en confiance, ravi de cette rencontre avec ses nouveaux collaborateurs.
L'après midi, les quatre se retrouvèrent dans un bureau mis à leur disposition par le président et commencèrent à travailler. Une première conférence de presse fut organisée pour le lendemain afin que Gabriel Attal annonce officiellement sa candidature aux Français.
Gabriel rentra chez lui en début de soirée, fatigué mais heureux de cette journée passionnante.
A peine arrivé dans son appartement, il contacta Jordan.
Mais ce soir là, son appel resta sans réponse.
*
Jordan avait passé sa journée à ressasser des idées noires.
Il n'était pas sorti, n'avait presque rien mangé. Il n'avait envie de rien.
Ses pensées étaient confuses. Des souvenirs douloureux lui revenaient en mémoire. Il resta longtemps allongé sur son canapé, les yeux dans le vague.
Il pensait beaucoup à Gabriel. Son départ lui paraissait être une épreuve insurmontable, il ne parvenait plus à en envisager une issue positive.
Comment s'aimer si nous évoluons dans deux univers différents ?
Jordan sombrait peu à peu.
Lorsque le nom de Gabriel apparut sur son téléphone, et bien qu'il eût attendu cet appel toute la journée, il se surprit lui-même à être dans l'incapacité de répondre. Ses yeux étaient fixés sur l'écran, mais il était comme paralysé, son cerveau et son coeur étaient engourdis. Il ne ressentait plus rien...
et ne décrocha pas.
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[Bardella et Attal] Plaisirs interdits (🔞🍋) - Tome 2
FanfictionSuite de : "[Bardella et Attal] Désirs Interdits" à lire avant ce tome ! Attention, contient des propos explicites 🔥🔞🌶️🥵🍆🍑🍋 Je précise que les personnages de cette fiction sont totalement consentants. ⚠️TW : relation de soumission/domination...