XXXII. Tu étais là pour moi (🍋)

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A son retour chez Jordan, Gabriel déballa chaque carton. A chaque objet, il trouva une place ; et dans l'armoire, dont Jordan avait vidé la moitié, il rangea ses vêtements.

Quand il eut terminé, il se laissa tomber sur le lit, et dans le silence de cet appartement, il pensa :

Je suis chez moi, maintenant.

Le bruit des clés se fit alors entendre, suivi des pas de Jordan dans le couloir.

- "Je suis dans la chambre !", appela Gabriel.

Les bruits de pas se rapprochèrent, et Jordan apparut dans l'encadrement de la porte. Sans dire un mot, et tout en s'approchant de Gabriel, il retira sa cravate, puis sa ceinture. Il ouvrit son pantalon qu'il laissa tomber sur ses chevilles, puis l'enjamba pour le laisser au sol. Il grimpa à genoux sur le lit, retira sa chemise et s'avança jusqu'à surplomber Gabriel, qui le regardait, interloqué.

-"Heu, bonsoir ?", osa Gabriel.

-"Salut", répondit Jordan, l'air sérieux.

La situation parut presque cocasse à Gabriel, et il en fallut de peu pour qu'il ne se mette à rire. Mais il remarqua rapidement que Jordan, lui, avait l'air grave, et il connaissait suffisamment son compagnon pour savoir que ce visage reflétait un certain malaise, une tempête interne, et qu'une connexion à la fois charnelle et cérébrale entre les deux hommes pouvait soulager son mal être.

Leur sexualité débridée revêtait, depuis toujours, de multiples facettes, et la réparation de leurs blessures intérieures en était une.

Gabriel perçut tout de suite que Jordan avait besoin de le posséder, et il aimait plus que tout s'offrir ainsi à lui.

Jordan déshabilla Gabriel, qui se laissa faire sans dire un mot. Il voulait être celui qui l'apaisait ; il aimait et chérissait être celui qui avait aussi cette place dans la vie de l'homme.

-"Je te veux. Tout de suite. Viens sur moi."

Jordan agrippa le buste de l'homme et le fit pivoter, de façon à ce que Gabriel se retrouve sur lui ; son fessier reposant sur son sexe déjà bien dressé.

-"Prends-moi en toi. Vite", supplia t'il, comme si sa vie en dépendait.

Gabriel mouilla son anus à l'aide de ses doigts ; il souleva son bassin afin que la verge de Jordan soit prête à entrer, et en l'aidant de sa main, il la fit pénétrer.

Jordan le tenait par les hanches et le regardait fixement.

Il poussa un gémissement, et Gabriel put apercevoir l'espace d'un instant ses yeux rouler jusqu'à disparaître sous ses paupières.

-"Arr, Gabriel, je te sens tellement bien, tu es si serré..."

Gabriel avait fait entrer le sexe de Jordan si profondément qu'il était maintenant totalement relâché, en position assise.

-"Je suis à toi, Jordan. Je t'appartiens. Mon corps t'appartient ; fais en ce que tu veux"

A ces mots, il sentit le sexe de l'homme se raidir encore d'avantage, au plus profond de lui.

-"Je t'aime, putain, Gabriel !", souffla Jordan, tandis que ses mains se promenaient avec avidité sur le corps de son amant.

Gabriel remuait doucement son bassin, d'avant en arrière, faisant entrer et ressortir la verge de Jordan. D'une main, il caressait le torse de l'homme, glissant ses doigts dans ses poils et jouant avec. De l'autre, il se masturbait, remontant puis descendant sur toute la longueur de son sexe, ce qui ne faisait qu'accentuer son propre plaisir.

[Bardella et Attal] Plaisirs interdits (🔞🍋) - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant