Lorsque ils arrivèrent à destination, le chauffeur les déposa tout d'abord à leur hôtel, afin qu'ils s'y installent et déposent leurs affaires.
Très vite, Gabriel décida d'appeler Marine Le Pen. Il avait besoin de comprendre ce qu'il se passait exactement.
- "Gabriel, je vais être honnête avec vous, Jordan ne va pas bien. Votre départ a fait ressurgir chez lui des blessures du passé. Il n'est plus lui-même, à tous points de vue. Il a besoin de temps pour se retrouver car il ne se sent plus à sa place, ni en France ni ailleurs.
Il m'a demandé de veiller à ce que vous ne le contactiez plus. Il a changé de numéro de téléphone, Gabriel. Je suis désolée. C'est seul qu'il a besoin d'apprendre à aller mieux "Gabriel l'écoutait attentivement, puis lui exprima son incompréhension.
- "Ne cherchez pas à comprendre. Jordan est simplement plus fragile que vous ne le pensiez. Laissez lui du temps, et vous verrez bien ce que l'avenir vous réserve. Vous avez des choses à vivre chacun de votre côté"
Gabriel était bouleversé. Il remercia Marine pour ses explications.
Une phrase prononcée un jour par Jordan lui revint soudain en mémoire :
"Tu auras beau essayer de te détourner de moi, tu reviendras toujours."
Un espoir prit alors naissance au fond de lui ; l'idee que, peut être, le moment venu, ils se retrouveraient. C'était comme si leurs promesses du passé, et les paroles prononcées à l'instant par Marine venaient de s'unifier en un tout qui faisait sens.
Il remercia Marine et ils mirent fin à la conversation. Gabriel n'aurait su l'expliquer, mais après avoir raccroché, et malgré la douleur qu'il ressentait face à cette situation, il se sentit plus apaisé.
Il resta un long moment assis sur son lit, plongé dans ses pensées, avant de se décider à aller prendre une douche. Puis, il se changea et défit sa valise, et descendit dans le hall de l'hôtel retrouver ses compagnons.
- "Nous avons rendez vous à quinze heures, cela nous laisse le temps d'aller manger un peu avant de rencontrer le Maire. Nous pouvons déjeuner à l'hôtel, ça vous dit ?", proposa Constance.
-"Je n'ai pas très faim", rétorqua Gabriel, dont la gorge, depuis le matin, restait serrée et engourdie.
-"Gabriel, tu as besoin de prendre des forces, viens manger, nous en avons tous besoin, d'ailleurs", insista Damien en riant. Il attrapa Gabriel par le bras et l'entraina vers la salle du restaurant.
Pour la première fois depuis deux jours, un léger sourire se dessina sur les lèvres de Gabriel. Non pas qu'il retrouva sa joie de vivre, mais la situation lui parut moins insupportable.
Alors il se laissa entraîner jusqu'à une table, et les quatre acolytes commandèrent leur repas et déjeunèrent dans une ambiance détendue.
Après avoir mangé, il était temps de se rendre à la Mairie.
Gabriel Attal échangea avec le Maire et argumenta pour le convaincre de lui accorder son soutien. Des journalistes étaient présents pour couvrir l'événement, et son discours fut diffusé à la télévision.
Il fut ensuite invité à visiter la ville, et reçu à cette occasion son premier bain de foule depuis fort longtemps. Il prit de nombreuses photos et selfies avec les Français venus le saluer.
Il était enfin serein.
Je t'attendrai le temps qu'il faudra.
Le soir, après cette longue journée, Gabriel se retrouva dans sa chambre, où il se commanda à dîner. Il profita du calme et du silence qui régnaient pour regarder sur son téléphone des photos de Jordan et de lui. Une larme de nostalgie roula sur sa joue, qu'il essuya du revers de sa manche.
Nos différences sont le lien qui nous unit pour l'éternité...
Il se rendit dans le hall de l'hôtel, encore plongé dans ses souvenirs. Il inséra une pièce dans la fente d'une machine et commanda un café.
Une main se posa sur son épaule.
- "Hey !"
Gabriel sursauta.
- "Damien...! Tu m'as fait peur... Toi non plus tu n'arrives pas à dormir ?"
- "Non, je pense trop...", répondit Damien.
- "Moi aussi...", Souffla Gabriel.
Mais il regretta presque immédiatement d'avoir prononcé ces paroles ; ce n'était pas dans ses habitudes de s'épancher sur ses émotions, et encore moins avec un collègue de travail.
- "Qu'est ce qui te tracasse ?", demanda Damien d'une voix si basse que ce fut presque un murmure.
Leurs regards se croisèrent, et Gabriel perçut soudain quelque chose d'indéfinissable dans l'air, une tension subtile mais palpable.
Damien fit un pas de plus, réduisant encore la distance entre eux. Il posa sa main sur le bras de Gabriel, qui fut si surpris qu'il ne réagit pas.
La main de Damien glissa le long de son bras, jusqu'à sa main. Leurs doigts se frôlèrent brièvement, Gabriel ne réalisait pas encore vraiment ce qu'il était en train de se passer
- "On devrait peut-être trouver un moyen de rendre cette soirée plus agréable", ajouta Damien, son regard plongeant dans celui de Gabriel.
Le moment était suspendu.
Gabriel vit Damien se pencher légèrement, ses lèvres à quelques centimètres des siennes, attendant un signe, une permission silencieuse. Il était si proche qu'il sentit son souffle sur sa bouche.
C'est seulement à ce moment là qu'il comprit réellement ce qu'il se passait.
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[Bardella et Attal] Plaisirs interdits (🔞🍋) - Tome 2
FanfictionSuite de : "[Bardella et Attal] Désirs Interdits" à lire avant ce tome ! Attention, contient des propos explicites 🔥🔞🌶️🥵🍆🍑🍋 Je précise que les personnages de cette fiction sont totalement consentants. ⚠️TW : relation de soumission/domination...