XXVI. Monsieur le candidat (🍋)

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TW : Sexe explicite++, langage cru
dans la première partie du chapitre

*

- "Il se pourrait bien que cela ne me dérange pas, en effet...", souffla Gabriel à l'oreille de Jordan, dont la main s'insérait désormais lentement dans l'ouverture de sa chemise pour caresser son torse frissonnant.

-"Vous m'avez l'air d'être sacrément vicieux, Monsieur Attal"

-"C'est vous qui me faites perdre mes moyens, Monsieur Bardella"

-"Essayez tout de même de vous contrôler, votre attitude n'est pas digne d'un possible futur Président de la République"

Son regard glissa le long du corps de Gabriel, et se posa sur la bosse qui déformait désormais son pantalon.

"Est-ce donc ma simple présence près de vous qui vous fait bander comme ça?", demanda Jordan en levant un sourcil.

La respiration de Gabriel s'accélèra. Il sentait le souffle de Jordan sur sa joue.

-"Je crois que vous m'excitez, Monsieur Bardella"

-"Ah oui ? Et pourquoi donc ?"

-"J'aime la façon dont vous me parlez"

La main de Jordan glissa le long du corps de Gabriel, s'attardant sur sa taille, sa hanche puis se posant sur l'entrejambe de l'homme, qu'il empoigna doucement.

-"Continuez"

-"J'aime la façon dont me touchez, et dont vous me possédez, Monsieur Bardella"

-"Hmm, je vois ça. Poursuivez"

-"J'aime sentir le pouvoir que vous avez sur moi, j'aime que vous me dominiez et surtout, j'aime vous appartenir"

-"J'ai toujours su que vous étiez pervers, Monsieur Attal, une mignonne petite chienne qui mouille dès qu'on la touche..."

Gabriel déglutit avec difficulté. Une vague de chaleur traversa son corps de bas en haut.

D'une main, Jordan ouvrit la braguette de l'homme et glissa sa main à l'intérieur.

"Regardez vous... Vous tremblez comme une feuille", chuchota t'il à son oreille, en caressant son sexe à travers le tissu de son sous vêtement.

"Je vais vous faire une confidence, Monsieur Attal. Il semblerait que je ne sois pas non plus insensible à vos charmes", ajouta-t'il en accompagnant la main de Gabriel sur son sexe tendu, qui formait lui aussi une bosse dans son pantalon.

Gabriel caressait doucement l'entrejambe de Jordan, tandis que celui-ci attrapa à pleine main le membre de l'homme qu'il exposa complètement en dehors de ses vêtements.

-"Regardez moi cette queue bien tendue...! Et ça prétend vouloir être à la tête du Pays, alors même que c'est dans l'incapacité de tempérer ses émotions !", dit-il en exerçant une légère pression sur la base de son gland.

Gabriel poussa un gémissement au contact des doigts de Jordan. Il se figea pour profiter du plaisir.

-"Qui vous a dit d'arrêter de me toucher ? Continuez, Monsieur Attal, dépêchez vous"

Alors Gabriel empoigna à son tour le membre de Jordan et commença à le masturber lentement.

-"Vous faites ça bien, Monsieur le candidat...", souffla Jordan dans un gémissement.

"Cela n'est pas étonnant venant d'un obsédé comme vous..."

Les deux hommes restèrent un long moment ainsi, silencieux, se caressant l'un l'autre et laissant monter lentement le désir en eux.

Jordan finit par briser le silence en s'adressant à Gabriel d'une voix douce :

-"J'imagine que vous ne seriez pas contre le fait que je vous prenne brutalement contre ce mur ?".

Il formula cette demande avec un ton excessivement poli, qui dénotait avec la crudité de ses paroles. Cela ne fit qu'accentuer encore plus, si tant est que cela fut possible, l'excitation de Gabriel.

-"Je ne peux rien vous cacher, Monsieur Bardella"

-"Cela tombe parfaitement bien, car j'ai justement envie de vous baiser de la sorte. Tournez-vous, Monsieur Attal et, montrez moi votre cul. Vous allez l'écarter pour moi, afin que je puisse bien observer l'endroit où ma queue va vous remplir "

Les deux hommes étaient brûlants ; une goutte de sueur perla du front de Jordan tandis qu'il caressait doucement son sexe en regardant Gabriel s'exécuter.

Devant lui, l'homme baissa son pantalon, puis lui tourna le dos ; il prit place contre le mur, se cambra suffisamment et ouvrit ses fesses sous les yeux pétillants de Jordan, qui affichait un sourire satisfait.

-"Comme cela est beau à regarder, cet homme politique qui attend juste de se faire prendre par son adversaire... Je vais être magnanime et vous donner ce que vous désirez tant. Qu'en dites vous?"

-"Je suis impatient Monsieur Bardella..."

-"Je n'en attendais pas moins de vous", affirma Jordan, approchant de l'homme.

"Mouillez moi donc ce joli trou, je ne voudrais pas l'abîmer"

Gabriel s'exécuta, et d'une main tremblante d'excitation, qu'il vint d'abord porter à sa bouche pour l'imprégner de salive, il mouilla son orifice devant le regard concupiscent de l'homme.

-"Vous me donnez chaud, Monsieur Attal", murmura Jordan en retirant sa chemise.

Il appuya doucement sur le dos de Gabriel, et le pénétra.

-"Est-ce cela que vous vouliez ?", chuchota t'il près de l'oreille de l'homme.

-"C'est... Exactement... Cela...", articula péniblement Gabriel entre deux gémissements.

Alors Jordan attrapa fermement les cheveux de Gabriel qu'il tira légèrement, accentuant encore d'avantage la cambrure de ses reins.

-"J'en étais sûr...", souffla t'il en accélérant le mouvement.

La va et vient se fit plus rapide, leurs gémissements plus bruyants, et les deux hommes finirent par jouir violemment.

Gabriel se laissa tomber le long du mur, ses jambes ne le tenant plus, et Jordan glissa avec lui, l'enveloppant de ses bras.

-"Tu m'as encore mis dans tous mes états, c'est incroyable l'effet que tu as sur moi", murmura Jordan.

Gabriel poussa un soupir de satisfaction, et, sans un mot, déposa un tendre baiser dans le cou de l'homme.

*

Plus tard dans la soirée, Gabriel se confia à Jordan sur sa visite auprès de Damien à l'hôpital. A mesure qu'il racontait son histoire, il vit le visage de son compagnon se crisper, sa mâchoire se serrer, et son regard s'assombrir.

-"Cette ordure ne paie rien pour attendre... Je regrette de ne pas l'avoir démoli encore plus, ça lui aurait passé l'envie de te faire ce genre de chantage pervers !"

Il regarda Gabriel qui, lui, était particulièrement détendu, presque souriant.

-"Comment fais-tu pour garder ton calme comme ça ?"

Alors Gabriel se leva sans un mot, alla chercher sa veste, et en sortit un petit boîtier noir qu'il présenta à Jordan.

-"Je m'attendais à ce genre de réaction de sa part..."

[Bardella et Attal] Plaisirs interdits (🔞🍋) - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant