Chapitre 7.

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Après ma petite aventure avec Maya, j'ai prévenu Mady que je restais dormir chez « quelqu'un », ne savant pas trop comment nommer la relation que j'entretiens avec Maya. Elle m'a répondu qu'elle viendrait me chercher à 10h car elle a rendez-vous avec une amie et que je devrais garder sa fille. Je lui ai donc envoyé l'adresse de Maya.
Maya, d'ailleurs, a passé la nuit dans mes bras. Elle avait la tête sur mon épaule et son bras gauche autour de mon ventre. C'était apaisant.

Je me suis réveillée il y a à peine 10 minutes, j'observe le beau visage de Maya qui, elle, dort encore profondément.
- Tu comptes m'observer encore longtemps ? Dit-elle encore les yeux fermés.

Peut-être pas si profondément que ça finalement.

- Jusqu'à ce que tu arrêtes d'être aussi jolie.

Elle se mit à rougir. J'aime avoir cet effet sur elle.

Voyant qu'elle ne répond pas, je me mets à m'habiller.

- Tu t'en vas déjà ?
- Le devoir m'appelle.
Elle lève un sourcil.
- Je fais du babysitting.
- Ah, d'accord. Et c'est aussi tôt ?
- C'est assez long à expliquer, mais je t'expliquerais plus tard.

Avant de passer la porte de sa chambre, je me retourne pour embrasser la joue de Maya.
- On se voit plus tard.

Une fois sortie de la maison, je vois une voiture noire en face de moi. La voiture de madame Amila.

- Monte.

Elle a l'air de bonne humeur dit donc.

- Je ne savais pas que tu étais en couple. Annonce-t-elle en démarrant sa voiture
Je bégaye involontairement.
- Je... Je ne suis pas en couple. Je dormais chez une amie c'est tout.
Bas quoi ? Après tout je n'allais pas lui révéler ma vie et encore moins ma vie sexuelle.
- Tu as une odeur différente et tu as un suçon dans le cou. Ne t'avises plus de me mentir Tamenko.

Si les autres fois j'étais rouge, alors là, je suis sans aucun doute comparable à une cerise.

- Je, enfin, j-
- Tu n'as pas à te justifier Thalia. Au contraire,  je suis contente pour toi, je ne savais pas que quelqu'un avait des attentes aussi basses pour vouloir passer une nuit toi, sans vouloir te vexer.
Aoutch.
- Sympa.
- Tu t'y habitueras, je n'en doute pas.

Je ne veux pas lui donner le plaisir de voir que sa phrase m'a touché, mais, c'est le cas. Elle m'a blessé. ( Un peu.)

- Bon, j'y vais. Comme d'hab, si tu as besoin de quoi que ce soit appelle-moi.
- On vient d'arriver, tu pars déjà ?
- Et oui, figure-toi que certaines personnes ont des vies sociales. À plus.

Aoutch. Deuxième pique.

- Titiiiii !
- Oui Kia ?
- Viens.
Une fois que je suis rentrée dans sa chambre, elle poursuit :
- Tu peux jouer avec moi ?
- Bien sûr.
- Oh, tu t'es fait bobo au cou ?
Décidément. Telle mère, telle fille.
- Je... Euh, oui, je me suis cognée mais ce n'est rien de grave, ne t'en fais pas.

Une heure et demi après avoir jouer à toutes sortes de jeux, comme aux poupées, voitures, playmobils et autre, c'est l'heure de la sieste.
- Au dodo Kia.
- Oui cheffe ! S'exclame-t-elle en s'installant dans son lit.

Elle se colle au mur et tapote le lit à l'aide de sa main droite, signe qu'elle veut que je m'assois à côté d'elle.
Chose que je fais.
- Raconte moi une histoire.
- Euh, d'accord. Ça te dérange si elle est un peu triste ?
- Bas non ! Je suis une grande fille maintenant.
- J'en doute pas !

Kiara pose sa tête sur mon épaule, je passe donc mon bras autour de sa tête pour aller poser ma main sur sa hanche.

Alors c'est l'histoire d'une princesse qui vivait une vie paisible. Elle avait des bonnes notes à l'école, elle était aimée par ses parents et par ses amies. Elle avait toutes raisons d'être heureuse. Puis, un jour, pendant que la princesse était à l'école, un chevalier est entré dans sa classe pour lui annoncer une terrible nouvelle. La reine était morte car un dragon l'avait brûlée.

Amour 𝒾𝓂possible ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant