Chapitre 17.

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C'est enfin les vacances de fin d'année.

Ça fait maintenant une semaines que je ne parle plus à Mady. Les jours paraissent plus longs sans elle. Sans le savoir, elle m'avait fait reprendre goût à la vie.

Côté caractère, elle est moins malveillante qu'au début avec les autres. En revanche, ce n'est pas la même avec moi. Si par miracle elle pose les yeux sur moi, c'est pour me lancer des regards noirs. Encore plus noirs que la fois ou on s'est rencontré.
En septembre, j'aurai été satisfaite de cette situation mais certainement pas actuellement, dans ces circonstances.

Noël approche à grands pas. Les rues sont toutes décorées de façons différentes mais très similaires à la fois. Il y a des décorations comme des guirlandes lumineuses ou des flocons lumineux qu'on retrouve à chaque coins de rues et qu'on redécouvre chaque année mais qui font toujours autant plaisir.
J'aime cette période de l'année, j'ai l'impression que les gens sont plus aimables et souriants.

J'ai consciente que, comme à mon habitude depuis le décès de ma mère, je vais passer les fêtes de fin d'année seule dans ma chambre à manger des restes et à me lamenter sur mon sort dans mon lit mais j'ai tout de même hâte d'offrir les cadeaux que j'ai acheté à mes amis quand ils auront finis de le fêter avec leurs familles. J'aime voir les sourires sincères des autres, en particulier quand moi ou mes actions en sont la raison.

C'est un rêve pour moi, d'avoir quelqu'un qui m'attend à la maison, quelqu'un avec qui passer les fêtes ou encore quelqu'un d'autre que Menton qui connaît ma date d'anniversaire. Par définition, quelqu'un qui se soucie de moi. Quelqu'un qui m'aime.
Un rêve un peu inaccessible, je l'avoue.
Je n'ai pas vraiment de famille et c'est un désastre côté amour, alors ce rêve en restera un. Je le sais, ne vous en faites pas. Même si le déni est souvent mon plus grand ami, pas à ce point là.

Un bruit constant venant de mon téléphone signifiant que je reçois un appel, se fait remarquer.
Je prends mon cellulaire en main et pose mes yeux sur celui-ci pour découvrir qui est le destinataire de cet appel. C'est Guxim.

* - Allô ?
- Salut Thalia, ça va ?
- Très bien et toi ?
- Bien, merci. Je voulais te demander, ça te dirait de partir une semaine dans le sud de la France avec moi ?
Avant de refuser, laisse moi finir.
Premièrement, tu t'es donnée à fond en cours ces derniers temps, ça te permettrait donc de t'amuser un peu avant de repartir dans une cession de travail interminable. De plus, si on veut renouer les liens, c'est la meilleure occasion.
- ...C'est soudain Guxim, je ne sais pas...
- Je sais mais j'ai appris seulement hier que mon oncle et sa femme ne pouvaient pas aller dans leur maison de vacances. Il m'a donc proposé d'y aller à leur place.
- Et Noël ? Tu ne le fêtes pas avec ta famille ?
- Si, le retour est prévu la veille, le 24.

En quelques secondes, des centaines d'arguments fusent dans ma tête. Je compare le pour et le contre.
Il a raison en soit, ça me ferait vraiment du bien. J'oublierai sûrement mes problèmes, Mady inclue...
- ...C'est d'accord.
- Sérieusement ?
- Sérieusement.

***

Je prépare ma valise pour aller à Nice.
Durant la fin de l'appel, Guxim m'a donné des informations en plus.
On sera logé dans une maison remplie de charme à Nice. Des amis de l'albanais habitent près de la maison où nous serons. C'est donc prévu qu'on les voit.
Quelques activités comme du bowling, des sorties en boîte, forêt etc... ont été organisés tout le long de la semaine.

Je trouve ça étrange. L'inconnu ne m'a pas envoyé de message depuis la fois où il m'a demandé de couper les liens avec Mady.
Je ne vais certainement pas m'en plaindre mais j'appréhende, c'est tout.

Je m'installe dans mon canapé et allume
la télévision pour faire passer le temps. J'ai encore une demi-heure avant que Guxim vienne me chercher alors autant m'occuper.

Amour 𝒾𝓂possible ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant