Chapitre 22.

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Noël c'est demain et, pour être honnête, je n'arrive pas à cacher mon excitation.

- Thalia si tu pouvais arrêter de faire les cents pas ça m'arrangerait, tu vas me donner mal à la tête à force.
- Mais je stresse ! Aujourd'hui je dois acheter des cadeaux, choisir ma tenue et... pleins d'autres choses !
- Alors pourquoi tu ne commences pas dès maintenant à faire ce que tu as à faire ?
- Je... ouais, bonne idée.

Le monde qu'il y a dans ce centre commercial, c'est fou ! Qu'on soit en semaine, le week-end, en janvier, en août, c'est toujours plein !
Alors je vous laisse imaginer le monde qu'il y a un 24 décembre...

Pour le premier cadeau que je dois acheter, qui est pour Farah, car oui je ne le savais pas mais Farah et Mady se connaissant depuis petites et ont l'habitude de fêter Noël ensemble, je me dirige dans un magasin d'accessoires.
Il y a majoritairement des sacs et ça tombe bien, car c'est ce que je veux prendre à Farah.
Ça peut paraître basique oui, mais ça fait un long moment maintenant qu'elle ne cesse de nous parler d'un sac à main en particulier, alors c'est l'occasion d'enfin lui prendre.

Pour la famille de Mady, je veux viser fort.
Car oui il est vrai que je ne les connais pas personnellement, mais je veux faire bonne impression et me faire apprécier.

Et ça, en commençant par la cousine de Mady ; Élise.
De ce que je sais, elle a dix-sept ans et est blonde aux yeux marrons foncés. Je sais aussi qu'elle a en vu un coffret de parfums et que ses proches ont autre chose en tête à lui offrir, alors c'est parfait pour moi. Je sors donc d'une parfumerie, le coffret de parfums en question emballé soigneusement à la main.

Après des heures de shopping, j'ai finalement réussi à trouver un cadeau pour presque chaque membre de sa famille, dont elle. Je n'ai rien à offrir aux oncles de Mady car malgré mon insistance, elle m'a bien souligné le fait que c'était purement inutile et qu'ils ne passeraient uniquement pour dire bonjour. Honnêtement, ça a bien arrangé mon compte en banque car même si Mady continue de me verser de l'argent chaque mois, ( je ne la remercierai jamais assez pour cela ) je ne suis pas non plus riche.

Je rentre enfin, des sacs pleins les avant-bras et sous le regard choqué de Mady.

- Tout ça ?
- Oui...

Je monte dans « ma » chambre, car oui, j'ose enfin l'appeler mienne, puis dépose tous les sacs au pied de mon lit.

L'après-midi est passé tellement vite que je n'ai pas vu le temps passer. Ce qui est positif, c'est que j'ai eu le temps de faire tout ce que je voulais et que je suis prête à temps.

Il est maintenant dix-huit heures et, autrement dit : l'heure d'y aller. Dire que je stresse est trop faible. J'angoisse complètement !
Premièrement, c'est la première fois que je fête réellement Noël depuis tellement longtemps que je ne me rappelle plus de la dernière année où ça s'est produit.
Deuxièmement, je vais rencontrer la famille de Mady et pour je ne sais quelle raison, je veux absolument qu'ils me valident.

Nous sommes toutes deux prêtes à partir et, entre nous, ma professeur est tout simplement magnifique. Encore plus que d'habitude, je veux dire.
On est toutes les deux habillées en noir, pas très festif mais plutôt classe.

Je pense que Mady a remarqué que je panique puisque, alors qu'on est dans la voiture pour aller chez sa famille, elle pose sa main sur ma cuisse gauche et me dit :

- Arrête de stresser, je t'assure que ça va bien se passer.
- Je n'en doute pas, mais je ne peux pas m'empêcher de me faire tous pleins de scénarios négatifs.
- Tant que je suis dedans...
- Mady !

Amour 𝒾𝓂possible ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant